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Publié annuellement depuis 2012, l’indice annuel de Bâle, Basel AML Index, évalue les pays sur la base d’un ensemble d’indicateurs secondaires, y compris les systèmes juridiques de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, le degré de corruption, le niveau de transparence et de responsabilité, ainsi que les risques juridiques, rapporte les médias marocains.
Le taux varie de 0 à 10 degrés, le point zéro est attribué aux pays qui ont le plus de transparence et qui sont dotés d’une législation assez “vigoureuse” qui permet de lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, tandis que le 10 est attribué au pays les plus à risque dans ce domaine.
Selon le rapport, les cinq pays les moins exposés au blanchiment d’argent au monde sont l’Andorre, la Finlande, les îles Cook, un État du Pacifique Sud politiquement lié à la Nouvelle-Zélande, la Slovénie puis la Norvège, avec respectivement des scores de 2,73 ; 3.06 ; 3.13 ; 3.30 ; 3.35. Le Royaume ne se considère pas comme un bon élève dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, malgré les efforts déployés.
Selon son dernier rapport, le Basel Institute of Governance classe le Maroc au 4e rang en matière de blanchiment d’argent dans le monde arabe et au 51e rang mondial sur un total de 110 pays, avec un score de 5,32.
UNE LÉGÈRE AMÉLIORATION
« Comme l’Arabie saoudite, la Tunisie et la Jordanie, le Maroc a timidement amélioré sa transparence, grâce à un arsenal législatif plus rigoureux en matière de lutte contre la criminalité financière », indique le rapport.
Dans le même temps, alors que le Groupe d’action financière (GAFI) avait placé le Maroc dans la catégorie des pays “sous vigilance accrue”, également appelée “liste grise” dans la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, les dernières suivent -up rapport publié en novembre 2020 par le GAFI montre que le Maroc s’est conformé à 37 normes sur les 40 règles mondialement reconnues en matière de blanchiment d’argent et de lutte contre le terrorisme.
Elle n’est jugée «non conforme» que dans trois normes, qui sont liées aux moyens humains et matériels accordés aux organes de contrôle, au faible niveau de sanctions contre les contrevenants et à certains aspects organisationnels, et à l’échange d’informations entre les établissements et les professionnels.
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