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Même si Joe Robinette Biden a été élu en grande pompe contre son adversaire Donald Trump durant des élections suivies dans le monde entier avec attention, aujourd’hui, c’est la perplexité qui envahit les esprits au vu des actions prises et non prises durant ses 6 premiers mois au pouvoir.
En effet, Sleepy Joe comme l’aime à l’appeler le camp républicain, bien qu’ayant réussi à retourner certains états traditionnellement républicainslors de la présidentielle, il n’en reste pas moins que sa politique intérieure et extérieure présentent des lignes trop conservatrices voire plus trumpiennes que Trump au goût de certains observateurs.
Le retour dans l’accord de Paris et la levée du travel ban pour les musulmans avaient envoyés des signaux positifs, mais on notera très vite dans le monde arabo-musulman une non-condamnation des massacres d’Israël dans la bande de Gaza, pire une fournée supplémentaire d’aide militaire pour recharger cyniquement les armes sioniste dans la région au nom d’un partenariat dont le monde se demande ou sont les réellement les intérêts du peuple américain dans toutes manœuvres. Même chose pour le Sahara Occidental unilatéralement et illégalement offert à la monarchie chérifienne en échange de relations diplomatiques avec l’entité juive.
En Chine, on s’attendait à une détente, bien au contraire, ce sont des bruits de bottes qu’on entend dans l’indo-pacifique déplacent l’épicentre du war-business américain du moyen-orient et d’Afghanistan pour dépeindre désormais le terroriste numéro maintenant comme le chinois et non plus le musulman.
Pour le cas du nucléaire iranien, les actions n’ont pas suivi les paroles et on assiste à deux côtés se regardant en chiens de faïence sans que le dossier ne puisse avancer. Les derniers événements à la frontière texane qui montre à repousser les réfugiés haïtiens au fouet par les autorités locales ont choqué le monde entier (voire vidéo). Le camp démocrate ultra-libérale serait il soudainement plus stricte que les républicains sur la question migratoire ?
Le coup de grâce a été sans doute la trahison anglo-saxonne orchestrée d’une main perfide par Joe Biden lui-même en annonçant la rupture du contrat Franco-Australien pour des sous-marins au profit de l’AUKUS, une nouvelle alliance anglo-saxonne post-Brexit au grand dam de Paris, si cher allié.
Paris, soudainement relégué à un partenariat de seconde zone et incompris dans sa colère pourtant largement justifiée. Le Premier ministre britannique poussant le cynisme jusqu’à demander à Paris de se “ressaisir”. Les jalons de l’ère Biden semblent jetés et il ne faut s’attendre à aucun apaisement, mais plutôt à un repositionnement stratégique de l’Amérique avec pour cible : la Chine.
Aldjazair, 24/09/2021
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