Le Maroc tente d’usurper l’identité du quartier algérien à Al-qods – Palestine, Jérusalem,
Depuis la normalisation, les Marocains font des allers-retours en masse à Haï Al-Maghriba (quartier des Maghrébins) niché au sud-ouest de la Mosquée Al Aqsa et au pied du mur d’Al-Bouraq communément appelé par les Juifs : mur des lamentations. La menace de voir ce quartier stratégique, fondé par des migrants algériens en Palestine, passer sous l’emprise du Maroc plane au grand jour.
Omar Al Maqdissi, un Algérien de souche, descendant d’arrières grands-parents-originaires de Tébessa, dénonce sur les ondes de la Chaine 3 de la Radio Algérienne « les tentatives des Marocains qui essayent de s’approprier le monopole du quartier qu’ils cherchent à déraciner pour le classer fallacieusement, de par sa dénomination Haï Al-Maghariba, patrimoine marocain. »
Aidés en cela par les sionistes, « il ne reste qu’un pas pour effacer l’identité algérienne de Haï Al-Maghariba », alerte Al-Maqdissi, plaidant pour l’originalité du quartier « fondé par l’Algérien Abou Mediène el Ghouth. »
Omar Al Maqdissi, évoque dans l’émission Question International « l’arrivée de ses grands-parents à Al-Qods en 1892 », affirmant que « le quartier des Maghrébins est une propriété des Algériens. » Et se remémore qu’il a été « détruit en 1967 par les forces d’occupation sioniste », précisant que « même si les Algériens portent, aujourd’hui des noms palestiniens, ils demeurent attachés à leurs origines algériennes ».
En effet, ce quartier, dit-il, était sous la responsabilité des Algériens qui y étaient alors gérant des wakfs et accueillaient les pèlerins de la communauté maghrébine qui y faisaient une halte avant de se rendre à la Mecque.
Beit Al-Maqdis, raconte-t-il, compte beaucoup de martyrs. « 400 Algériens s’y étaient rendus, alors dirigés par Abou Mediène qui avait perdu un bras, que l’on a enterré à Haï Al-Maghariba. »
Devant cet état de fait, Omar Al-Maqdissi exhorte le gouvernement algérien d’agir dans le sens de préserver l’identité de Haï Al-Maghariba. « On souhaite voir les autorités algériennes agir dans un cadre unificateur », pour rendre aux Algériens leur quartier, laisse-t-il entendre.
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