Maroc. Omar Radi tel que je l’ai connu (suite et fin)

Maroc. Omar Radi tel que je l’ai connu. Témoignage d’un enseignant – Maroc, presse, journalisme d’investigation, répression,

L’autre (génération), avec l’ambition juvénile, s’ouvre à la vie sur une table rase, baignée dans un climat général qui se déclarait transitoire.

Ma chance de découvrir les atouts d’Omar Radi, je la dois aux spécificités de la matière enseignée: l’informatique. Il fallait initier les apprentis à l’exploitation des outils offerts par les nouvelles techniques de l’information et de la communication. L’avantage par rapport aux autres disciplines est que le contenu à traiter reste à être élaboré par les élèves eux même. Le professeur est censé se cantonner dans la posture du facilitateur et de l’accompagnateur technique. C’est alors que s’est manifesté le don précoce du chercheur Omar choisissait toujours la difficulté et le défi. Il était aussi meneur sur ce point. Il levait toujours la barre tout haut, poussant ses collègues à le suivre. Longtemps après, je continuais à détecter la griffe du jeune Omar dans les travaux d’investigation qu’il publiait.

Déjà au lycée, il en a fini avec les techniques de la recherche documentaire, de la synthèse des résultats et de leur présentation.
Les outils standards n’avaient plus de secret pour lui( navigateurs, moteurs de recherche, excel, word,…)

D’aucuns peuvent se demander comment je me rappelle, après tant d’années, de ces détails. Je répliquerais que seul un enseignant averti le comprendrait. La mémoire est sélective.

Et peu de personnes peuvent la marquer pour la vie. Omar était même le sujet de remarques et de discussions entre des enseignants. Beaucoup d’entre eux s’en rappellent aussi et regrettent ce qui est advenu. Il rayonnait d’amour, de vie, de joie de vivre.

Tel Achille, Omar a choisi la voie des vicissitudes, le métier des milles écueils. Les sentiers battus ne les séduisirent point.

Tel Achille, Omar a son talon: sa bonté.
Mais tel Ulysse, Omar reviendra gagnant.

Tous les dieux et toutes les déesses de la vérité et de la justice le protègent.


——- Mr. Mrsoul Hassan—-
Merci au nom de Omar et de toute une génération d’avoir été le bon prof.

#Maroc #OmarRadi #Journalisme_investigation #presse

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*