Révision des prix du gaz: Alger attend une “réponse rapide” de Madrid

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Un journal espagnol –citant de hauts responsables algériens- a indiqué que l’Algérie attendait une réponse rapide de la part de la société énergétique espagnole “Naturgy” au sujet de la révision des prix du gaz exporté vers ce pays européen.

“Dans les négociations sur le prix du gaz, Naturgy traîne les pieds. Elle doit répondre rapidement tant sur l’acceptation du nouveau prix que sur la durée du nouveau cahier des charges. Les Italiens (ENI) et les Français (Engie) l’ont déja accepté”, aurait appris le média espagnol auprès de hauts responsables algériens qu’il n’a pas cités.

“Les négociations pour la révision des prix se poursuivent. Les relations avec Sonatrach, ajoute la même source, sont bonnes et c’est un partenaire fiable de Naturgy depuis des décennies”.

D’autres sources consultées par le journal espagnol et ayant connaissance des négociations supposent que Naturgy tente de retarder la signature de la renégociation afin d’obtenir un meilleur prix.

Madrid paie la plus lourde facture de gaz de son histoire

Un journal espagnol a indiqué que la facture de gaz du pays a dépassé la barre des 30 milliards d’euros en 2022, soit la plus élevée de son histoire.

Le quotidien Información –citant certaines sources- a rapporté que les autorités ont importé pendant les premiers mois de l’année des quantités du gaz naturel pour 12.3 milliards d’euros, soit 328% de plus qu’a la même période de l’an 2021.

Selon la même source, la facture pourrait s’élever a 40 milliards d’euros, a laquelle s’ajoutent les importations en pétrole et en charbon et dérivés qui constitueront un lourd fardeau.

L’Espagne a importé 43 millions d’euros de produits énergétiques durant le premier semestre 2022, soit 140% de plus que la moyenne annuelle. Ce qui n’est pas sans entraîner un déficit de la balance commerciale de 25 milliards d’euros durant cette même période (janvier-juin 2022).

Contrairement a la France et l’Allemagne, l’Espagne n’a pas d’alternative au gaz d’où elle s’efforce d’obtenir des quantités supplémentaires du gaz algérien en dépit d’un différend diplomatique entre les deux pays.

Rappelons que l’Espagne s’approvisionne essentiellement en gaz algérien via le gazoduc Medgaz reliant l’Algérie et ce pays ibérique.

Reprise des opérations commerciales algéro-espagnoles..première réaction de Madrid

Le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Albares a réagi vendredi soir a la décision des autorités algériennes portant la levée du gel des domiciliations bancaires des opérations du Commerce extérieur de et vers l’Espagne, en déclarant que son pays aspire a des relations normales avec l’Algérie comme c’est le cas avec tous les pays voisins.

L’Agence de presse espagnole “EFE Noticias” a indiqué, citant le chef de la diplomatie espagnole, que Madrid souhaite que “les relations avec l’Algérie soient exactement les mêmes qu’avec tous les pays voisins et qu’elles soient basées sur ‘l’amitié’, ‘l’avantage’ et ‘le respect mutuel’, ‘l’égalité souveraine’ et ‘la non-ingérence’ dans les affaires intérieures”.

A l’issue d’une réunion qu’il a eue avec la ministre de la Politique territoriale et les responsables des communautés autonomes pour préparer la présidence espagnole de l’UE au deuxième semestre 2023, Albares a déclaré avoir pris note de la normalisation des relations commerciales entre l’Algérie et l’Espagne, ajoutant “Nous souhaitons que cela se traduit le terrain”, a ajouté la même source.

L’Association Professionnelle des Banques et des Etablissements Financiers (ABEF) a adressé, ce jeudi 28 juillet 2022, une correspondance aux directeurs généraux des établissements bancaires dans laquelle elle a annoncé que “les mesures conservatoires citées en objet ne sont plus de mise” faisant référence ainsi aux mesures de “gel des domiciliations bancaires des opérations du Commerce Extérieur de produits et services de et vers l’Espagne”, décidé le 9 juin dernier.

Le Congrès espagnol demande le rétablissement des relations avec l’Algérie

Le Congrès des députés espagnols a adopté ,jeudi, un projet de motion non contraignante demandant le rétablissement d’une relation amicale avec l’Algérie.

Les députés espagnols ont adopté un projet de motion non contraignante demandant le retour de l’Espagne a sa position de neutralité sur le Sahara occidental et le rétablissement d’une relation amicale avec l’Algérie, ont rapporté des médias locaux.

Ce projet de motion a été voté lors d’une séance plénière par 193 voix pour, 110 contre et quatre abstentions.

“Un projet de motion sur la politique extérieure de l’Espagne comportant 15 points a été présenté par le groupe parlementaire du Parti populaire (PP). Le 13e point concerne le rétablissement des relations entre l’Espagne et l’Algérie et le respect de la position historique de l’Espagne vis-a-vis du Sahara occidental dans le cadre du droit international et des résolutions des Nations unies”, a précisé le représentant du Front Polisario en Espagne, Abdellah El-Arabi dans une déclaration a l’APS.

Pour rappel, le 7 avril dernier, le Parlement espagnol avait déja voté une proposition réaffirmant le droit inaliénable du peuple sahraoui a l’autodétermination, conformément aux résolutions des Nations unies.

Les députés espagnols avaient alors approuvé une proposition non-législative soumise par trois blocs parlementaires dénonçant le changement de position “illégal” de Madrid concernant le conflit au Sahara occidental.

Une position réitérée le 27 mai, lorsque le Congrès espagnol avait adopté une résolution réaffirmant la nécessité de conclure le processus de décolonisation du Sahara occidental, dans le respect scrupuleux de la légalité internationale et le cadre des résolutions de l’ONU, et exprimé son rejet de la décision de Madrid d’adhérer au pseudo plan d’”autonomie” du Makhzen sur le dossier du Sahara occidental.

Elections régionales: nouveau revers pour le parti de Pedro Sanchez

Les socialistes du premier ministre espagnol Pedro Sanchez ont essuyé dimanche un nouveau revers électoral dans leur ancien fief d’Andalousie (sud), un scrutin régional clé qui place la droite en position de force a un an et demi des prochaines élections nationales.

Selon des résultats quasi définitifs, le Parti Populaire (PP, droite) — dont le candidat Juan Manuel Moreno préside la région depuis 2018 — a plus que doublé son score d’il y a quatre ans et obtenu la majorité absolue au parlement andalou avec 58 sièges sur 109.

Le Parti socialiste (PSOE) a lui obtenu 30 sièges contre 33 en 2018, le pire résultat de son histoire dans la région, tandis que la gauche radicale, avec qui il gouverne a Madrid, s’est effondrée (7 sièges contre 17), selon plusieurs médias.

Cette victoire « historique » du PP en Andalousie va lui permettre de ne pas avoir a dépendre de l’extrême droite et place son nouveau chef, le modéré Alberto Núñez Feijóo, en position de force en vue des prochaines élections nationales prévues fin 2023.

«Ce triomphe est celui de la modération et d’une autre façon de faire de la politique et c’est une très bonne chose pour toute l’Espagne», a lancé la numéro deux du parti conservateur, Cuca Gamarra.

En gagnant en Andalousie, le PP inflige un troisième revers consécutif a la gauche espagnole lors d’un scrutin régional, après celui de Madrid en mai 2021 et celui de Castille-et-Léon en février.

« Coup dur » pour Sanchez

Région la plus peuplée du pays, avec 8,5 millions d’habitants, l’Andalousie est un ancien bastion historique des socialistes qui l’ont gouvernée sans interruption de 1982 aux dernières élections régionales de 2018.

Eclaboussés par un scandale de corruption, ils avaient alors été chassés du pouvoir par une coalition formée par le PP et les centristes de Ciudadanos, et soutenue au parlement régional par la formation d’extrême droite Vox.

Ce nouveau revers en Andalousie est un « coup dur » pour le PSOE après lequel Pedro « Sanchez pourrait faire face a une bataille difficile pour être réélu» fin 2023, soulignait, avant le scrutin, Antonio Barroso, analyste au cabinet de conseil Teneo.

Le forum d’affaires Maroc-Espagne a Dakhla va rendre la situation encore pire

Amar Belani, Envoyé personnel chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb arabe a critiqué la tenue du forum d’affaires Maroc-Espagne dans la ville sahraouie occupée de Dakhla.

“Organiser le forum d’affaires Espagne-Maroc dans la ville sahraouie occupée de Dakhla va rendre la situation encore pire avec l’Espagne”, a soutenu Amar Belani.

Les autorités marocaines ont indiqué ,dans un communiqué, que le forum se tiendra les 21 et 22 juin en cours dans le but de consolider les relations économiques entre Rabat et Madrid.

La pire chose que fait l’Espagne, c’est d’être hostile envers son fournisseur principal en gaz

Le ministre de l’économie et des finances espagnol Javier Fernandez-Lasquetty a indiqué que « la pire chose que l’Espagne puisse faire c’est d’être hostile envers son principal fournisseur en gaz », en faisant référence a l’Algérie.

“Au moment où tout l’Occident est confronté a la crise des prix de l’énergie, la pire chose que l’Espagne puisse faire c’est de provoquer son principal fournisseur en gaz, comme l’a fait Pedro Sanchez”, a déclaré Javier Fernández-Lasquetty a une chaîne de télévision locale.

“Je pense que cette décision entièrement irresponsable et hostile du gouvernement Pedro Sanchez envers l’Algérie va coûter cher et pour les citoyens et pour les entreprises”, a soutenu le responsable espagnol.

“L’Espagne ne pourra pas, estime-t-il, changer sa position vis-a-vis du Sahara occidental du jour au lendemain, sans pour autant donner des explication sur cela”.

“Quand vous êtes en plein crise d’approvisionnement en gaz, tout ce qui peut se passer relève de la responsabilité du gouvernement qui n’a consulté personne avant de prendre sa décision”, insiste-t-il.

Sanchez en “isolement politique” a cause du Sahara occidental et de l’Algérie

Le premier ministre espagnol Pedro Sanchez avait opéré un revirement sur la question du Sahara occidental et de son indépendance en mars dernier qui lui a valu un isolement politique. Et ce au grand dam des Sahraouis et de l’Algérie.

Pedro Sanchez, conscient de son isolement politique sur la question, ne voulait pas se rendre ce mercredi au congrès des députés pour y expliquer le revirement de l’Espagne dans ses relations avec le Maroc, le Sahara occidental et l’Algérie, selon Le Figaro. Mais une majorité hétéroclite de parlementaires de la droite (Parti populaire, PP), de l’extrême droite (Vox), du centre libéral (Ciudadanos) et de forces régionales qui soutiennent habituellement l’exécutif ont forcé le président du gouvernement a rendre compte du revirement historique de la position espagnole.

Sur twitter, la secrétaire générale du PP Cuca Gamarra a réclamé la “comparution urgente du ministre Albares devant le Parlement”. “Les Espagnols méritent des explications”.

Camarra a également condamné “la prise de décisions unilatérales [gouvernement Sanchez] », affirmant que “la où il y a un problème, au lieu de le résoudre, Sanchez en génère trois”, rapporte le grand espagnol El-Mundo.

En mars dernier, le Maroc diffusait une lettre de Sanchez adressée au roi Mohammed VI dans laquelle le chef de l’exécutif qualifiait le plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental – qui exclut de fait l’exercice du droit a l’autodétermination du peuple sahraoui – de «base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du contentieux».

La prise de position a amené Rabat a mettre fin a un conflit diplomatique long de dix mois…

Pegasus: une ex-ministre espagnole accuse Rabat d’avoir procédé a des ‘écoutes’

Une ex-ministre espagnole des affaires étrangères a accusé, mardi 7 juin, le Maroc d’avoir procédé a des « écoutes » en 2021 durant la brouille diplomatique avec Madrid provoquée par l’accueil en Espagne de Brahim Ghali pour raisons médicales.

«Tout a été utilisé durant cette crise pour couvrir de boue cette aide humanitaire» envers Brahim Ghali, le chef du Front Polisario, a déclaré Arancha Gonzalez Laya dans un entretien publié par le quotidien El Periodico de España. «Et quand je dis tout, c’est tout: des écoutes, des plaintes, des campagnes, et notamment des campagnes de presse», a-t-elle ajouté, interrogée sur le piratage, révélé début mai par le gouvernement espagnol, de téléphones de certains de ses membres, dont celui du premier ministre Pedro Sanchez, au printemps 2021 durant la crise diplomatique ayant opposé les deux pays, selon Le Monde.

Le gouvernement de gauche espagnol a assuré que ces piratages au moyen du logiciel israélien Pegasus étaient une «attaque externe», mais a toujours affirmé ne pas savoir qui en était a l’origine, alors que nombre de médias espagnols ont évoqué l’implication de Rabat.

Selon des médias espagnols, le portable de Mme Gonzalez Laya, qui a quitté le gouvernement lors d’un remaniement en juillet 2021, avait également subi une tentative de piratage au moyen de Pegasus. L’ancienne ministre a refusé dans l’interview de répondre aux questions sur ce point.

Soudain revirement

L’arrivée en Espagne dans le plus grand secret, en avril 2021, de Brahim Ghali pour y être soigné du Covid-19 avait provoqué une grave crise diplomatique avec Rabat, qui a pris fin en mars grace a un soudain revirement de Madrid sur le dossier sensible du Sahara occidental.

Mettant fin a des décennies de neutralité de l’Espagne, le gouvernement espagnol reconnaît désormais publiquement le plan d’autonomie proposé par Rabat pour cette ancienne colonie espagnole comme la base « la plus sérieuse, réaliste et crédible » pour résoudre ce « différend ».

Sanchez espionné: les responsables des services secrets auditionnés

Le gouvernement espagnol a donné son feu vert aux services de renseignement en collaboration avec la justice de mener des enquêtes sur l’espionnage dont ont fait l’objet nombre de ministres, y compris le Premier ministre Pedro Sanchez.

Madrid avait annoncé, il y a trois semaines, que le chef du gouvernement Pedro Sanchez, sa ministre de la Défense Margarita Robles et son ministre de l’Intérieur Fernando Grande-Marlaska avaient été espionnés par le logiciel israélien Pegasus.

Le chef de la diplomatie espagnole, lui, avait déclaré qu’il était probable qu’un pays étranger aurait espionné des officiels espagnols.

Le juge ,José Luis Calama, chargé d’enquêter sur l’affaire qui continuer de faire couler beaucoup d’encre, avait demandé l’aval du gouvernement pour auditionner l’ancienne patronne des services secrets Paz Esteban –licenciée le 10 mai dernier- ainsi que des responsables du Centre national du renseignement.

Une demande a laquelle le gouvernement a répondu favorablement ce mardi, selon Europe press.

Le parlement espagnol épingle le gouvernement pour des frais d’une “fête annulée” au Maroc

L’ambassade d’Espagne au Maroc a annulé a la dernière minute une fête a l’occasion de la visite reportée du ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares a Rabat, c’est qu’a rapporté le journal “Larazon“.

Un événement qui n’a pas d’ailleurs laissé indifférent le parlement espagnol qui a demandé des explications au gouvernement Sanchez.

Le déplacement d’Albares au Maroc a été reporté, ajoute la même source, après une conversation téléphonique entre le chef du gouvernement Pedro Sanchez et le roi du Maroc Mohamed VI en avril dernier.

Lors de cet entretien, il a été convenu que la visite de Sanchez devrait précéder celle de son chef de la diplomatie, selon toujours la même source.

La coalition ‘Compromís’ au parlement espagnol a fait savoir que l’ambassade d’Espagne au Maroc s’apprêtait a recevoir quelque 1500 personnes a l’occasion du voyager que devait effectuer Albares a Rabat le 1er avril dernier.

Toutefois, le pouvoir exécutif a refusé de répondre aux questions liées au sort des dépenses destinées a l’organisation de ladite fête.

Un député du Compromís a en effet interrogé le gouvernement sur la partie qui a financé cette fête et s’il ne s’agissait pas de l’argent public.

D’après La Razon, les questions posées début avril dernier restent sans réponse.

En effet, le gouvernement s’est contenté de répondre simplement sur les raisons de l’annulation de la fête, a savoir que la visite de Sanchez dans ce pays du Maghreb devrait avoir lieu avant celle de son ministre des Affaires étrangères.

Ancien agent espagnol: chantage de Sanchez par ‘El Mekhzen’ via sa femme

Un colonel des renseignements espagnols a la retraite a accusé les services secrets marocains d’avoir usé du chantage a l’encontre du premier ministre espagnol Pedro Sanchez a travers les activités commerciales de son épouse Begoña Gómez.

Le journal “Periodista digital”-citant l’officier supérieur a la retraite- a indiqué que les services de renseignements marocains étaient au courant des activités de la femme de Pedro Sanchez que ce dernier tentait de dissimuler.

Quelques jours après la divulgation de cette histoire, l’analyste politique Alvise Pérez est revenu en détails sur l’implication de l’épouse du Premier ministre espagnol dans des activités douteuses.

“Le gouvernement marocain a créé un réseau d’affaires regroupant Begoña Gómez et Pedro Sanchez lui-même”, a fait savoir l’analyste.

Ainsi, Pedro Sanchez avait été sommé par Rabat ou de céder le Sahara occidental au profit du Maroc ou de procéder a la dissolution dudit réseau commercial, ce qui entraînera des répercussions sur le couple ‘Sanchez’, selon le journal.

L’Espagne assure ne pas livrer du gaz algérien au Maroc

L’Espagne a assuré que le gaz qu’elle acheminera vers le Maroc ne proviendra pas d’Algérie, pays qui a menacé de rompre son contrat avec l’Espagne si celle-ci déviait du gaz algérien «vers une destination tierce».

Alors qu’Alger a cessé fin octobre d’alimenter le Maroc en gaz via le Gazoduc Maghreb-Europe (GME), sur fond de crise diplomatique entre les deux pays autour du dossier du Sahara occidental, l’Espagne a décidé de permettre au Maroc de se fournir a travers ce même tuyau reliant l’Algérie a l’Espagne via le Maroc. Concrètement, Rabat va pouvoir acheter du gaz naturel liquéfié (GNL) sur les marchés internationaux, se le faire livrer en Espagne où il sera regazéifié avant d’être acheminé au Maroc via le GME.

Près d’un quart du gaz importé par l’Espagne provenait d’Algérie

“En aucun cas le gaz acquis par le Maroc ne sera d’origine algérienne”, a affirmé mercredi soir le ministère espagnol de la Transition écologique, selon Le Figaro. “L’activation de ce mécanisme a été discutée avec l’Algérie ces derniers mois et communiquée aujourd’hui [mercredi, ndlr] au ministre algérien” de l’Energie, a-t-il ajouté.

L’Algérie a menacé mercredi par la voix du ministre de l’Energie Mohamed Arkab de rompre le contrat de fourniture de gaz a l’Espagne si cette dernière venait a l’acheminer “vers une destination tierce”, une référence implicite au Maroc. Si la dépendance de l’Espagne vis-a-vis du gaz algérien a diminué ces derniers mois, près d’un quart du gaz importé par l’Espagne provenait toujours d’Algérie au premier trimestre contre plus de 40% en 2021, selon le gestionnaire du réseau gazier espagnol.

Ce gaz est livré a l’Espagne par le groupe Sonatrach a travers le gazoduc sous-marin Medgaz qui relie directement les deux pays.

En réaction, Alger a rappelé son ambassadeur en Espagne tandis que Sonatrach n’a pas exclu d’augmenter les prix du gaz livré a l’Espagne. Samedi, le président Abdelmadjid Tebboune a qualifié le revirement de Madrid sur le Sahara d’”inacceptable moralement et historiquement” tout en assurant que l’Algérie ne “renoncerait jamais a ses engagements de fourniture de gaz a l’Espagne”.

Voici les conditions du retour de l’ambassadeur d’Algérie a Madrid

L’Envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb a indiqué, lundi, que le retour de l’ambassadeur d’Algérie a Madrid “sera tranché souverainement par les autorités algériennes dans le cadre de clarifications préalables et franches pour reconstruire une confiance sérieusement abîmée”.

Dans une déclaration a l’APS, Amar Belani a affirmé que “le retour de l’ambassadeur d’Algérie a Madrid sera tranché souverainement par les autorités algériennes dans le cadre de clarifications préalables et franches pour reconstruire une confiance sérieusement abîmée sur la base de principes clairs, prévisibles et conformes au droit international”. S’agissant de ceux qui spéculent naïvement sur “une colère passagère de l’Algérie, ils ne sont pas en phase avec la réalité”, a-t-il répondu.

S’exprimant par la même occasion au sujet de la dernière déclaration du chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, l’Envoyé spécial a déclaré: “Il s’agit de propos formulés avec une légèreté déconcertante, qui correspondent a la volonté de s’auto-absoudre de la lourde responsabilité personnelle dans l’adoption de ce surprenant revirement sur la question du Sahara occidental qui rompt avec la position d’équilibre traditionnelle de l’Espagne”.

Et de poursuivre: “En se dédouanant, de manière aussi candide, il a laissé entendre que la nouvelle position du gouvernement espagnol sur la question du Sahara occidental est conforme aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et qu’elle s’aligne également avec la position d’autres pays. En ce faisant, il semble oublier que l’Espagne a une responsabilité particulière, tant sur le plan moral que juridique en sa qualité de puissance administrante de juré (statut rappelé en 2014 par l’Audiencia nacional) et en sa qualité de membre du Groupe des amis du Sahara occidental auprès du Secrétaire général des Nations unies”.

En outre, ajoute le diplomate, la démarche qui consiste a relativiser la gravité de ce changement de la position du gouvernement espagnol sur la question du Sahara occidental en la comparant avec la position de certains pays sur l’autonomie est “abusive et ne reflète pas la réalité”. Il rappelle que l’administration américaine évoque “une approche potentielle”, quand la France indique que c’est “une base” et que le gouvernement allemand s’est exprimé sur cette option en la qualifiant de “base possible”.

Pour Amar Belani, “on est bien loin de l’affirmation péremptoire au sujet de l’autonomie qui serait la base la plus sérieuse, réaliste et crédible, ce qui équivaut a la reconnaissance indue de la marocanité du Sahara occidental, un territoire non autonome dont le statut final reste a déterminer et qui est éligible a l’autodétermination conformément a la légalité internationale”.

Une proposition réaffirmant le droit du peuple sahraoui a l’autodétermination votée par le parlement espagnol

Le Parlement espagnol a voté, jeudi, une proposition réaffirmant le droit inaliénable du peuple sahraoui a l’autodétermination conformément aux résolutions des Nations Unies, dénonçant de surcroît le revirement “unilatéral et illégal” du Premier ministre Pedro Sanchez sur le Sahara occidental.

Les députés espagnols ont approuvé une proposition non-législative soumise par trois blocs parlementaires dénonçant le changement de position “unilatéral et illégal” de Sanchez concernant le conflit au Sahara occidental. Une résolution qui appelle a une “correction” de cette position et a appuyer les résolutions des Nations Unies devant permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit a l’autodétermination.

Au cours d’intenses débats sur le Sahara occidental, les groupes parlementaires ont vivement dénoncé la position défendue par le Premier ministre, Pedro Sanchez, la qualifiant de “trahison” du peuple sahraoui, et exigé qu’il transmette un message “clair” au roi du Maroc Mohamed VI que “le seul cadre que l’Espagne puisse défendre est celui de la légalité internationale soutenant le droit inaliénable du peuple sahraoui a l’autodétermination”.

La proposition, qui a été présentée et votée, indique sans ambiguïté qu’”une partie du gouvernement espagnol, -le Parti socialiste ouvrier espagnol-, a modifié unilatéralement sa position concernant le conflit sahraoui, en opposition aux résolutions des Nations Unies et du droit international lui-même”.

Ce vote coïncide avec la visite qu’effectue Pedro Sanchez, accompagné de son ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a Rabat.

Pedro Sanchez “rompra le jeûne” chez Mohamed VI ce jeudi!

Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, sera reçu jeudi 7 avril a Rabat par le roi du Maroc, une visite marquant la fin de la crise entre les deux pays et rendue possible par le virage de Madrid sur le dossier sensible du Sahara occidental.

« Le chef du gouvernement se rendra jeudi après-midi au Maroc […] où il s’entretiendra avec le roi du Maroc », a déclaré mardi le chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Albares, a l’issue du conseil des ministres.

Cette visite a été confirmée par le palais royal marocain, qui a indiqué dans un communiqué que Mohammed VI « aura des entretiens officiels » avec Sanchez et « offrira également un iftar », repas de rupture du jeûne du ramadan, « en l’honneur » de son « illustre hôte », selon Le Monde. L’invitation a la rupture du jeûne est vue a Madrid comme « un signe d’amitié très fort », a assuré Albares, qui a précisé que cette visite, qui devrait permettre notamment la reprise des connexions maritimes entre les deux pays, se prolongera vendredi.

La normalisation des relations entre les deux voisins a été rendue possible par la décision de l’Espagne, le 18 mars, de soutenir publiquement le plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, que Madrid considère désormais comme « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible » pour résoudre le conflit dans l’ex-colonie espagnole.

Quand Madrid cède aux chantages de Rabat!

Le revirement de l’Espagne sur la question du Sahara occidental est dû a l’attitude du premier ministre Pedro Sanchez qui a fini par céder aux menaces et aux chantages des dirigeants marocains, selon des médias espagnols.

La volte-face du gouvernement espagnol de Pedro Sanchez en faveur du plan marocain d’autonomie a choqué le peuple sahraoui mais aussi le peuple espagnol. Pedro Sanchez a renié la neutralité historique de l’Espagne en tournant le dos a la Constitution espagnole et a la légalité internationale. Son attitude pèse sur la conscience espagnole, selon Le Monde Afrique.

Le journal espagnol El Pais a publié l’intégralité du message envoyé par le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, au roi du Maroc, Mohammed VI. En substance, cette lettre considère que la proposition marocaine d’autonomie, qui date de 2007, «est la base la plus sérieuse, crédible et réaliste pour la résolution du contentieux sahraoui». Pedro Sanchez fait donc cavalier seul en décidant de s’aligner sur la position marocaine. A en croire El Pais, Madrid a bel et bien cédé aux menaces et chantages marocains en rapport avec l’émigration clandestine et d’autres sujets sensibles.

C’est un troc, mais il a été désavoué par la classe politique et la société civile en Espagne, qui ont qualifié la volte-face du chef du gouvernement de « honteuse » et « scandaleuse ». Une opposition sérieuse a l’initiative de Sanchez s’organise en effet au sein du gouvernement et au Parlement. Il est question de présenter une proposition de loi défendant le peuple sahraoui et son droit inaliénable a l’autodétermination et a l’indépendance, conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies.

Territoire occupé de force

Le peuple sahraoui n’est pas dupe. Il se souvient de l’accord tripartite signé le 14 novembre 1975 a Madrid entre l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie, aux termes duquel le territoire sahraoui, ancienne possession espagnole, avait été partagé comme un gateau entre Rabat et Nouakchott. Cet accord pernicieux n’a d’ailleurs jamais été inscrit dans le journal officiel espagnol.

Il faut rappeler que le droit du Sahara occidental a l’autodétermination est profondément ancré dans les résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies. Il découle en particulier de la résolution 1514 des Nations unies de 1960 sur «l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux». Ce droit n’a pas été supprimé par l’accord tripartite de Madrid de 1975, qui a violé la procédure d’exercice du droit a l’autodétermination déterminée par l’Assemblée générale des Nations unies. L’accord n’a reçu ni l’approbation de la communauté internationale ni celle du peuple sahraoui.

L’Algérie suspend les rapatriements d’immigrants irréguliers depuis l’Espagne

L’Algérie a suspendu “sine die” tous les rapatriements d’immigrants irréguliers arrivant en Espagne depuis ses côtes, selon des sources officielles algériennes.

Cette décision est une conséquence de ce qu’ils considèrent a Alger comme l’alignement de Pedro Sanchez sur les thèses marocaines dans le conflit du Sahara occidental. A cette action s’ajoute le veto pour qu’Iberia vole entre Madrid et Alger. Air Algérie ne fonctionnant plus depuis le début de la pandémie, c’est la première fois depuis les années 1970 qu’il n’y a pas de liaison aérienne entre les deux capitales.

Les rapatriements avec l’Algérie se faisaient uniquement par bateau, en théorie deux fois par semaine, d’Alicante a Oran et, en haute saison, également d’Almería a Ghazaouet. Cette périodicité convenue entre les Ministères de l’Intérieur des deux pays n’a pas toujours été respectée. L’an dernier, 11 335 Algériens, 13 218 Marocains et 15 106 Subsahariens ont débarqué sur les côtes espagnoles.

L’annulation des rapatriements fait partie de ce que les autorités algériennes qualifient de réponse “globale” et “multiforme a plusieurs niveaux” qu’elles veulent apporter au soutien exprimé par Sanchez a la proposition d’autonomie marocaine pour régler le différend sur le Sahara , qui fut colonie espagnole jusqu’en 1975. Le roi Mohamed VI du Maroc a révélé, le 18 mars, avoir reçu une lettre du président espagnol apportant son soutien a cette solution prônée par Rabat depuis 2007.

Rapatriements au Maroc

Contrairement a l’Algérie, les rapatriements avec le Maroc, pratiquement a l’arrêt depuis mars 2021, vont désormais être réactivés. Pendant quatre mois, entre décembre 2020 et mars de l’an dernier, Rabat n’a autorisé leur transport par avion des îles Canaries a El Aaiún, la capitale du Sahara, qu’a raison de 80 par semaine. Comme dans le cas de l’Algérie, les expulsions sont bien inférieures aux arrivées, mais aux yeux de l’Intérieur elles sont d’une grande importance car, révélées, elles dissuadent d’autres jeunes d’émigrer en barque.

La première phase de la réponse algérienne a l’abandon de la neutralité espagnole au Sahara s’est déroulée le 19 mars, avec l’appel a consultations de son ambassadeur a Madrid, Saïd Moussi. Plus tard, des sources officielles algériennes ont souligné la semaine dernière a El Confidencial que leur pays faisait le pari, désormais, de faire de l’Italie le “centre névralgique de l’énergie” du sud de l’Europe. Alger entretient en effet depuis des années des relations très étroites avec Rome.

De passage a Rome lundi dernier, Chakib Kaid, secrétaire général du ministère algérien des Affaires étrangères, a annoncé au journal de Bilbao ‘El Correo‘ que “l’Algérie va revoir tous les accords avec l’Espagne, dans tous les domaines, pour voir comment relation se développe a l’avenir ». La plupart des contrats gaziers expirent en 2030. Kaid s’est également plaint que les autorités de son pays aient appris le changement de la position espagnole par la presse.

Représailles contre Air Algérie?

En plus d’annuler les rapatriements, l’aviation civile algérienne a opposé son veto a Iberia qui dessert Alger depuis Madrid. Depuis peu de temps après le début de la pandémie, Air Algérie avait cessé d’exploiter cette route et la compagnie espagnole était en situation de monopole, ce qui lui permettait de facturer des tarifs très élevés aux hommes d’affaires et techniciens du secteur des hydrocarbures qui constituaient la plupart de ses passagers.

Reste a savoir maintenant si le gouvernement espagnol va, a son tour, riposter et permettre a Air Algérie de continuer a relier Alger a Barcelone, la seule ville espagnole vers laquelle elle a volé. Avant le début de la pandémie, ses avions ont également atterri a Palma de Majorque et Alicante, en plus de Madrid et Barcelone.

Face a la réaction algérienne, les critiques s’intensifient a l’encontre du ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, parmi les diplomates et responsables d’autres instances qui suivent de près la politique étrangère espagnole. Sa détermination a clore au plus vite la crise avec le Maroc, sans pratiquement aucune compensation, a généré un nouveau conflit avec l’Algérie.

SG du MAE: l’Algérie va revoir tous les accords signés avec l’Espagne

L’Algérie va procéder a la révision de tous les accords conclus avec l’Espagne en réponse au revirement de la position de cette dernière vis-a-vis de la question de la décolonisation du Sahara Occidental.

C’est ce qu’a déclaré lundi a la presse, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères Chakib Kaïd lors d’une visite a Rome.

“Il est évident que l’Algérie revoie l’ensemble des accords signés avec l’Espagne dans tous les domaines”, a indiqué Chakib Gaïd, selon des médias espagnols.

Le SG du ministère des Affaires étrangères a affirmé que Madrid n’a pas informé Alger de ce qu’elle qualifie de “déviation de l’Espagne de sa politique extérieure”.

“Nous sommes extrêmement surpris par ce revirement injustifié”, a souligné le responsable algérien.

Voici le contenu du message de Pedro Sanchez a Mohamed VI

Le journal espagnol ” El País” a publié ce mercredi l’intégralité du message envoyé par le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez au roi du Maroc Mohamed VI dans lequel il lui a assuré son appui au plan d’autonomie proposé par Rabat quant a la décolonisation du Sahara occidental.

Selon le quotidien espagnol, le message qui date du 14 mars 2022, soit quatre jours avant l’annonce faite par le palais royal marocain, Pedro Sanchez a commence d’abord par saluer le roi du Maroc et lui transmettre des idées importantes pour entamer une nouvelle étape dans la relation entre Madrid et Rabat.

“Nous entamons une nouvelle étape dans notre relation avec le Maroc basée sur le respect mutuel, le respect des accords, l’absence d’actions unilatérales et la transparence et la communication permanente”, a écrit le gouvernement espagnol dans un communiqué.

El País a expliqué que Pedro Sanchez a invité dans son message Rabat a ne pas entreprendre des actions unilatérales en faisant allusion a la fermeture par les autorités marocaines du bureau de douane de Melilla l’été 2018 et son intention d’élargir ses eaux territoriales pour contenir les îles Canaries.

Pour ce qui est des défis communs entre les deux pays, Sanchez entend par la “la coopération en matière de gestion des flux migratoires en mer Méditerranée et en océan Atlantique”.

En outre, le dirigeant espagnol a appelé a “un retour total a la vie normale concernant la circulation des personnes et de la marchandise au bénéfice des deux peuples et ce pour garantir une stabilité et une paix régionales pour les deux pays”.

Quant a la paix régionale entre l’Espagne et le Maroc, l’auteur du communiqué paru dans les colonnes El País a précisé que Madrid insistait sur sa souveraineté indiscutable sur les deux enclaves Ceuta et Melilla.

Sahara Occidental: l’ONU réagit a la déclaration du Premier ministre espagnol

L’ONU a rappelé ce lundi que le conflit au Sahara Occidental doit être résolu avec un “engagement total (des parties) dans le processus politique facilité par l’ONU”.

Il s’agit de la première réaction officielle de l’ONU a l’annonce par le gouvernement espagnol de se ranger du côté du Maroc en faveur de l’autonomie du Sahara Occidental.

Interrogé par l’agence de presse ” EFE”, le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric a également exhorté toutes les parties intéressées a soutenir les efforts de l’envoyé personnel pour le Sahara, Staffan de Mistura, “visant a reprendre le processus politique de négociation entre les parties au conflit [Le Front Polisario et le Maroc]”.

La décision du gouvernement espagnol est “indigne et dangereuse”

La position du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, qui s’aligne sur la politique colonialiste du Maroc continue de susciter des réactions.

Saïd Ayachi, président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui a dénoncé, ce lundi, une “décision indigne, dangereuse et irresponsable”.

S’exprimant sur les ondes de la Chaîne III, Ayachi a condamné vigoureusement ce “revirement contraire a la légalité internationale” qui, selon lui, “conduira a l’isolement de l’Espagne et au renforcement de l’insécurité dans la région”.

“C’est une décision grave qui perpétue l’instabilité dans la région dans le sens où elle conforte la politique marocaine du fait accompli (…) et déclasse l’Espagne au regard de la communauté internationale”, a-t-il déclaré en saluant, toutefois, le peuple espagnol qui “demeure dans son écrasante majorité solidaire avec le peuple sahraoui”.

A en croire l’analyse de Ayachi, ce revirement dans la politique de Sanchez, qui a scandalisé une grande partie de la classe politique et de la société civile espagnole, a été imposé, a la fois, par “le chantage marocain qui brandit la menace de l’immigration clandestine, de la drogue et du terrorisme ainsi que par l’interférence des lobbies économiques, de l’entité sioniste et d’une partie de classe politique espagnole corrompue a la Solde du Makhzen”.

Réitérant sa solidarité avec la revendication du droit a l’autodétermination, l’interlocuteur affirme que l’alignement du gouvernement Sanchez sur la position colonialiste du Maroc n’altérera en rien la détermination du peuple sahraoui.

Echourouk Online, 31/08/2022

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