Nigeria, gazoduc, Transaharien, Algérie, Maroc, gaz, Europe,
Algérie – S’exprimant mercredi lors de la conférence Gastech à Milan, en Italie, le ministre nigérian du Pétrole, Timipre Sylva, a abordé deux points essentiels : les capacités du Nigeria à envoyer davantage de gaz naturel liquéfié (GNL) vers l’Europe et la construction du gazoduc transsaharien qui passe par l’Algérie.
Selon Reuters, le ministre nigérian a mis en avant les potentialités de son pays qui est en mesure «d’envoyer davantage de gaz naturel liquéfié (GNL) vers l’Europe d’ici l’hiver prochain». Toutefois, il a parlé de problèmes de sécurité qui « retardent actuellement les livraisons de plus de gaz ».
Lesquels problèmes peuvent être réglés grâce à la construction gazoduc transsaharien. A ce sujet, M. Sylva a fait savoir que le Nigeria prendra bientôt la décision finale sur l’investissement alloué pour construire l’infrastructure.
D’après lui, le projet, qui devrait coûter plus de 10 milliards de dollars, verra l’implication des compagnies pétrolières algérienne et nigériane, mais aussi certains investisseurs privés ayant « manifesté leur intérêt ».
Le ministre nigérian du Pétrole a cité le géant italien ENI qui « pourrait également être impliqué dans le projet ». Et d’ajouter, « Tout le monde est le bienvenu ».
« Ainsi, nous nous positionnons pour être un fournisseur alternatif à l’Europe. Nous travaillons déjà avec l’Algérie pour construire le gazoduc transsaharien qui acheminera notre gaz jusqu’en Europe”, a précisé Sylva.
«Nous avons également un partenariat avec le Maroc pour étendre le gazoduc de l’Afrique de l’Ouest au Maroc et à travers la Méditerranée jusqu’en Europe”, a-t-il signalé.
#Nigeria #Gazoduc #Transaharien #Algérie #Maroc #Europe