Mali, Maroc, IBK, Ibrahim Boubakar Keïta,
Dans une tentative de répéter le scénario de l’Afrique Equatoriale, le Maroc a souhaité assurer la sécurité du président malien Ibrahim Boubakar Keïta (IBK). En effet, dans une lettre envoyée à Rabat le 5 juin 2014, Hassan Naciri, ambassadeur du Maroc à Bamako, rapporte les détails d’un entretien avec IBK.
“Conformément aux Hautes Instruction de Sa Majesté le Roi, j’ai aussi rappelé à Monsieur le Président la présence à Bamako de plusieurs agents de sécurité marocains qui avaient été mis à sa disposition, et dont il conviendrait de tirer le meilleur profit”, a-t-il écrit.
“En réponse, Monsieur le Président m’a chargé de rassurer Sa Majesté quant aux derniers developpements de la situation sécuritaire qui demeure sous contrôle, quand bien même les événements douloureux de Kidal ont bel et bien dégénéré”, a-t-il ajouté.
Pour rappel, le despote Teodoro Obiang a bénéficié d’une garde présidentielle formée de 700 soldats marocains en échange du retrait de sa reconnaissance de la RASD. Selon le journal Le Monde Diplomatique, le contingent marocain semait “l’effroi et hantait les prisons”. La plus épouvantable de celles-ci, le bagne de Playa-Negra, est située dans l’enceinte même du palais présidentiel… Y sont enfermés, en particulier, les opposants politiques incarcérés sans procès. La torture y est appliquée systématiquement”.
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