Réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) dans le monde et en Afrique

Tags : Maroc, Objectifs du Millénaire pour le Développement, OMD, pauvreté, alphabétisation, santé, égalité des sexes,

– Fiche –

I- Au niveau mondial

Des progrès importants ont été enregistrés, de par le monde, en matière de réalisation des huit Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), notamment dans les domaines relatifs à la lutte contre la pauvreté extrême, à la généralisation de l’enseignement primaire, à l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant et à la promotion de l’égalité des sexes.

L’Objectif de réduire de moitié la proportion des personnes sous-alimentées d’ici 2015 semble être à portée de main, bien que 805 millions de personnes continuent de souffrir de sous-alimentation chronique et 1 personne sur 9 souffre de la faim, selon les dernières estimations des Nations Unies. Le nombre de personnes affamées dans le monde a diminué de plus de 100 millions au cours des dix dernières années et de plus de 200 millions depuis 1990-1992.

La mortalité infantile emprunte une tendance baissière de plus en plus rapide dans le monde (49% entre 1990 et 2013), malgré les disparités importantes constatées notamment au niveau de la région de l’Asie du Sud, où plus de 2 millions d’enfants de moins de 5 ans meurent de causes évitables chaque année et plus de 35% souffrent de malnutrition chronique.

Selon les dernières estimations de l’ONU, le monde aurait connu le décès, de causes évitables, de 6.3 millions d’enfants de moins de 5 ans en 2013, ce qui correspond à 17.000 décès d’enfants par jour.

S’agissant de l’état du partenariat mondial pour le développement, un écart notable persiste entre les engagements pris et la coopération effective des pays développés et constitue un frein aux progrès accomplis pour atteindre les OMD. Selon l’ONU, les pays pauvres ont besoin d’un accès élargi à l’Aide, au commerce, à l’allégement de la dette, aux médicaments et aux technologies.

Un autre facteur, et non des moindres qui vient compromettre sérieusement les efforts visant la réalisation des OMD, est lié aux disparités importantes entre régions et continents du monde, entre les différents pays de ces régions et au sein des pays eux mêmes.

II- Au niveau de l’Afrique

Les résultats obtenus par l’Afrique dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) sont positifs et vont dans la bonne direction. Cependant les progrès sont lents et inégaux selon les pays et les Objectifs pour permettre l’atteinte des OMD d’ici l’échéance de 2015.

Les progrès de l’Afrique dans la réalisation des OMD se sont accompagnés d’une accélération de la croissance sur presque une décennie. En dépit du fléchissement enregistré pendant les crises financières et économiques mondiales, les perspectives économiques à moyen terme de l’Afrique restent encourageantes; la croissance est remontée à 4,3 % en 2012 et a atteint 5,2 % en 2013.

Parallèlement aux tendances favorables de la croissance, le Continent a nettement progressé en matière d’accès à l’éducation primaire et d’autonomisation des femmes. La réduction des taux d’infection au VIH/SIDA a été maintenue et des progrès mesurables obtenus dans la lutte contre le paludisme et la tuberculose.

Cependant, des niveaux élevés de pauvreté et de malnutrition, ajoutés à la lenteur des progrès dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile, représentent des obstacles sérieux à la réalisation des OMD en Afrique. Les inégalités en matière d’accès et d’utilisation des services publics empêchent toujours de progresser plus rapidement dans la réalisation des OMD.

Les nouveaux défis de l’Afrique, en particulier les changements climatiques et les épidémies qui se déclenchent de temps à autre, imposent des contraintes supplémentaires tout en présentant des possibilités de relancer le secteur agricole, sur lequel pourrait s’appuyer une transformation structurelle durable et un nouveau programme d’OMD pour l’après-2015.

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Etat d’avancement des réalisations des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) par le Maroc
-Fiche succincte-

Le Maroc s’est engagé, depuis plus d’une décennie, dans la réalisation des OMD. D’après le dernier rapport publié par le Haut Commissariat au Plan en 2012, le Maroc a réalisé des performances satisfaisantes en termes économique, social et humain, le prédisposant à atteindre, voire même dépasser les paliers fixés dans le cadre de certains OMD. Ci-après, l’état d’avancement de chaque OMD :

OMD1 : Réduire l’extrême pauvreté et la faim (Objectif réalisé par le Maroc depuis 2007)

-)La proportion de la population dont le revenu est inférieur à 1US$/jour était de 0.28% en 2011, alors que la valeur cible arrêtée à l’horizon 2015 est de 1.8% ;

-La proportion de la population qui souffre de la faim représente 0.52%, une performance largement au-delà de la valeur cible arrêtée à l’horizon 2015 par la Communauté internationale (2.3%).

OMD2 : Assurer l’éducation primaire pour tous les enfants (Objectif réalisable à l’horizon 2015)

-Le taux net de scolarisation dans le primaire pour les enfants de 6 à 11 ans devant être atteint à l’horizon 2015 est de 100%. Le Maroc a réalisé un taux de 96.6% en 2012 ;

-La proportion d’écoliers commençant la 1ère année d’étude dans l’enseignement primaire et achevant la 5ème année était de 86.2% en 2011, une performance qui n’est pas loin de la valeur cible à l’horizon 2015 (100%) ;

-Le taux d’alphabétisation de la population âgée de 15 à 24 ans était de 84.6%, la valeur cible devant être atteinte à l’horizon 2015 est de 100%.

OMD3 : Promouvoir l’égalité des sexes (Objectif réalisable à l’horizon 2015)

Le taux d’inscription des filles par rapport aux garçons en 2012 était de 91% dans l’enseignement primaire, de 78% dans l’enseignement secondaire collégial, de 92% dans l’enseignement secondaire qualifiant, et de 90% dans l’enseignement supérieur (la valeur cible arrêtée à l’horizon 2015 est de 100%).

OMD4 : Réduire la mortalité infanto-juvénile (Objectif réalisable à l’horizon 2015)

-Le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans s’est établi à 30.5‰ entre 2002-2011, alors que la valeur cible à l’horizon 2015 est 25‰ ;

-Le taux de mortalité infantile était de 28.8‰ entre 2002-2011, alors que la valeur cible à l’horizon est de 19‰ ;
-La proportion des enfants de 1 an vaccinés contre la rougeole était de 89.3‰, la valeur cible à l’horizon 2015 étant de 95‰.

OMD5 : Améliorer la santé maternelle (Cet objectif est difficilement réalisable, même si le Plan d’action quinquennal 2012-2016 du Gouvernement prévoit de dépasser les cibles de cet OMD)

-Le taux de mortalité maternelle enregistré en 2010 était de 112 décès pour 100.000 naissances vivantes, alors que la valeur cible arrêtée par l’OMD5 est de 83 ;
-La proportion d’accouchements assistés par un personnel qualifié était de 73.6% en 2010, alors que la valeur cible à l’horizon 2015 est de 90%.

OMD6 : Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d’autres maladies (Objectif réalisable)

La prévalence du VIH/sida reste faible et relativement stable, environ 0.14% chez la population générale et 0.1% chez les femmes enceintes ;

Le Plan Stratégique National de lutte contre le sida (2012-2016) engage le Maroc à assurer l’accès universel aux services de prévention, de soins, de traitement et d’appui en matière de VIH/sida ;

Le Maroc a atteint, depuis 2006, la valeur cible arrêtée pour 2015 en ce qui concerne le taux d’incidence du paludisme autochtone qui est de 0 pour 100.000 habitants ;

Le taux d’incidence de la tuberculose était de 83 pour 100.000 habitants en 2012, alors que la valeur cible à l’horizon 2015 est de 50.

OMD7 : Assurer un environnement durable (Objectif réalisable)

L’objectif de réduire de moitié, d’ici à 2015, le pourcentage de la population qui n’a pas accès à un approvisionnement en eau potable ni à des services d’assainissement de base, est réalisable ;

La valeur cible fixée à l’horizon 2015 concernant la proportion de la population branchée au réseau ou ayant accès à une source d’eau salubre est de 100%. Cette valeur est atteinte en milieu urbain, depuis 2009, et en milieu rural, depuis 2012 ;

OMD8 : Mettre en place un partenariat mondial pour le Développement
L’analyse de l’indicateur « Aide Publique au Développement » (APD) nette en % du PNB des pays donateurs, montre que les pays riches sont encore loin de leur promesse de consacrer 0.7% de leurs revenus nationaux à l’APD. La valeur atteinte en 2012 est de 0.31%. Le Maroc est très actif dans le domaine de la coopération Sud/Sud et triangulaire.

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Agenda de développement Post-2015/Objectifs de Développement Durable (ODD)

Conformément à la Déclaration du Millénaire adoptée par les Nations Unies en 2000, 8 Objectifs du Millénaire pour le Développement ont été identifiés, comme orientations à suivre par tous les pays en vue de relever les défis liés au développement. Ces Objectifs sont : 1) réduire l’extrême pauvreté et la faim, 2)Assurer l’éducation primaire pour tous les enfants, 3) promouvoir l’égalité des sexes, 4) réduire la mortalité infanto-juvénile, 5) améliorer la santé maternelle, 6) combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d’autres maladies, 7) assurer un environnement durable, et 8) mettre en place un partenariat mondial pour le développement.

Des avancées importantes ont certes été réalisées vers l’atteinte des OMD, mais des défis majeurs restent encore à relever, notamment par les pays en voie de développement, qui voient leurs efforts de développement compromis par un certain nombre de contraintes (conflits internes, pauvreté, économie instable, insécurité alimentaire,…).

L’Agenda de Développement Post-2015

Dans la perspective de pallier les lacunes liées à la réalisation des OMD, les Etats membres des NU ont appelé à la mise en place d’un nouveau cadre de développement post-2015, selon une approche participative, ouverte, inclusive et transparente ; l’objectif étant d’accélérer la réalisation des OMD inachevés et faire face aux défis nouveaux et émergents auxquels le monde est confronté.

En réponse à cet appel, le Secrétaire Général des Nations Unies a mis en place un certain nombre de mécanismes de coordination, en vue de l’élaboration de ce nouveau Cadre de Développement Post-2015. Parmi ces mécanismes, il y a lieu de citer : l’Equipe Spéciale des Nations Unies (UN System Task Team), le Groupe de Haut Niveau sur le Programme Post-2015, le Conseiller Spécial du Secrétaire Général des NU sur le Post-2015, et le Groupe de Travail Ouvert chargé d’élaborer 17 ODD.

Le Groupe de Travail Ouvert sur les ODD a été mis en place, conformément à l’une des recommandations de la Conférence des NU sur le Développement Durable de « Rio+20 » de juin, 2012. La Communauté Internationale a prévu de mener les deux exercices en parallèle (Programme de Développement Post-2015 et ODD), pour enfin les faire converger en un seul document.

En droite ligne de l’approche participative et inclusive demandée par les Etats membres, un processus de consultations a été mené, à l’échelle mondiale, régionale et de chaque pays, en vue d’alimenter le rapport du Secrétaire Général sur l’élaboration du Programme de Développement Post-2015. Le Maroc a participé activement à ce processus.

Au niveau du Maroc, les consultations nationales ont été menées par le MAEC, le Ministère Délégué chargé des Affaires Générales et de la Gouvernance et le Bureau du Coordonnateur Résident du Système des NU au Maroc.

En plus des consultations nationales élargies, le Maroc s’est porté volontaire pour mener d’autres consultations sur « la culture et le développement durable dans l’Agenda de Développement Post-2015 », lancées au début septembre 2014 et dont les résultats seront présentés à la fin du même mois.

Le Maroc (notre MP à New York) a pris part à l’Evènement-bilan de Haut Niveau sur l’Agenda de Développement Post-2015, convoqué par le Président de l’Assemblée Générale, les 11 et 12 septembre 2014, pour débattre des différents aspects liés à l’élaboration de l’Agenda de Développement Post-2015 et des ODD.

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Royaume du Maroc Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Direction de la Coopération Multilatérale et des Affaires Economiques Internationales
المملكة المغـربية وزارة الشـؤون الخـارجية و التعـاون مديـرية التعاون المتعدد الاطراف والشؤون الاقتصادية الدولية

Rapport sur le Développement Humain 2014

Dans le dernier rapport des Nations Unies sur le développement humain, au titre de l’année 2014, le Maroc est classé à la 129ème place sur 187 pays, avec un indice de 0,617 (la valeur maximale de l’IDH est 1), améliorant ainsi son classement en gagnant 3 places par rapport à 2013.

L’IDH du Maroc est passé de 0,603 en 2010, à 0,617 en 2014, soit une progression de 2,3%, enregistrant ainsi la meilleure performance parmi les quatre pays précités.

A titre de comparaison, sur la même période (2010-2014), la Tunisie a amélioré son score de 0 ,8%, l’Algérie de 1,1 % et l’Egypte a vu son IDH progresser de 0,59%, ce qui ne l’a pas empêché de perdre 4 places au classement, parmi les 187 pays du RDH 2014.

Sur une période plus longue, bien que le Maroc ait un IDH inferieur à ceux de l’Algérie et de la Tunisie, le Royaume a vu son Indice croitre plus rapidement, depuis les années 80, en comparaison avec les trois autres pays. En effet, entre 1980 et 2014, la valeur de l’IDH du Maroc a augmenté de 0,399 à 0,617, soit une augmentation de 54,6%, ou bien une augmentation annuelle moyenne de l’ordre de 1,33%.

En analysant les progrès réalisés au niveau des trois composantes de l’IDH, il convient de mentionner qu’entre 1980 et 2014, l’espérance de vie à la naissance au Maroc a augmenté de 13,3 années, la durée moyenne de scolarisation a augmenté de 3,2 ans, et le Revenu National Brut par habitant du Maroc a augmenté d’environ 97,9%.

Appréciations :

  • le classement actuel du Maroc ne reflète pas la dynamique que connaît le pays sur les plans politique, économique et social, sans parler des chantiers de réforme à caractère systémique, concernant notamment la justice, le climat des affaires et le cadre macro-économique d’une manière générale ;
  • Néanmoins, l’évolution de l’Indice du Maroc, la meilleure au niveau de l’Afrique du Nord, reflète bien cette dynamique et les investissements colossaux réalisés dans les trois composantes du développement humain, depuis les années 1990;
  • Il est très difficile de rattraper, dans le court terme, les retards accumulés sur plusieurs décennies, ce qui explique la position du Maroc (129ème) sur le classement du développement humain, sachant qu’il y a une mobilisation au niveau mondial sur cette question, devenue une priorité de tous les pays;
  • Toutefois, ce classement peut être amélioré si le PNUD revoit les critères, les indicateurs et l’approche de l’élaboration de ce classement. L’examen de la fiabilité des données statistiques des pays couverts, notamment en Afrique du Nord est un défi pour les concepteurs de ce rapport, qui présente certes un certain nombre de limites :
  • Pour le même pays, les données sont difficilement comparables, car le Bureau du Rapport sur le Développement Humain (BRDH) se base sur les informations fournies par les Organisations internationales, qui ne sont pas souvent actualisées. De même, même lorsque ces informations sont disponibles, le BRDH se base dans ses analyses, sur des données antérieures, soi-disant « comparables» avec les autres pays et régions ;
  • La comparaison entre les pays et régions est également faussée car les systèmes de données ne sont pas les mêmes et souvent le BRDH procède à des approximations ou se base sur des données dépassées, à des fins d’harmonisation. Il faudrait également souligner que le nombre et la liste des pays qui sont « traités » change d’année en année, ce qui rend encore la tâche plus difficile ;
  • Finalement, il semble que le BRDH a un préjugé plutôt positif vis-à-vis de la fiabilité des données fournies par les pays développés et un préjugé plutôt négatif lorsqu’il s’agit d’informations fournies par des Institutions étatiques ou para-étatiques des pays en développement.

Classement du Maroc dans le rapport global la compétitivité 2014-2015 du Forum économique mondial (WEF)

Selon le rapport global sur la compétitivité 2014-2015 du Forum économique mondial (WEF), publié le 3 septembre 2014 à Genève, le Royaume a gagné cinq places dans le nouveau classement de la compétitivité, se hissant au 72ème rang.

Un progrès, donc, mais qui intervient après le recul de 7 places l’an dernier 2013-2014. En effet, notre pays s’est classé 70ème dans le rapport 2012-2013.

Ce progrès est essentiellement attribuable, selon, les auteurs du rapport, à la réduction du déficit budgétaire et l’amélioration de l’enseignement et de ses capacités d’innovation.  C’est aussi grâce à l’amélioration du climat des affaires et de certains aspects d’ordre institutionnel tels : la sécurité, l’efficacité du marché de biens, les procédures de création d’entreprises et le secteur bancaire solide.

Cependant, le rapport incite le Royaume à mieux s’engager en faveur d’une éducation de qualité et de la réforme du marché du travail afin d’augmenter la part des femmes dans la population active de sorte à renforcer les compétences du pays.

Les auteurs appellent également à une utilisation à plus grande échelle des technologies de l’information et de la communication (TIC) au sein des entreprises et des particuliers ce qui bénéficierait à la compétitivité du pays.

Il est à noter qu’au niveau arabe le Maroc est classé 7ème derrière les Emirats Arabes Unis (12ème), l’Arabie Saoudite (24ème), le Kuwait(40ème), le Bahrayn (44ème), Oman (46ème).

Au niveau maghrébin, le Maroc est classé premier pays et ;

Au niveau africain, il est classé quatrième derrière : Maurice (39ème), l’Afrique du Sud (56ème) et le Rwanda (62ème).

Rapport « Doing Business 2014 » de la SFI et de la Banque mondiale

Le nouveau rapport « Doing Business 2014 » de la SFI et de la Banque mondiale est optimiste pour la région MENA malgré les récentes turbulences. Le Maroc, 2ème plus forte progression dans la région MENA, a gagné 10 places dans le dernier classement publié le 29 octobre 2013. Il occupe désormais le 87ème rang mondial sur 189 pays.

Le Maroc, qui avait reculé de trois places l’an dernier, enregistre cette fois une légère progression au classement, passant de la 95ème (classement 2013 ajusté) à la 87ème position.

Au niveau de la région MENA, le Royaume se classe 7ème, Il devance l’Algérie classé 153ème et l’Egypte et la Libye qui sont respectivement aux 128ème et 187ème rangs. Reste qu’il y a d’autres pays qui font mieux comme les Emirats arabes unis (23e), l’Arabie saoudite (26e), le Bahreïn (46e), Oman (47e) et le Qatar (48e).

Pour ce faire, les réglementations entourant 11 étapes de la vie d’une entreprise sont évaluées, en l’occurrence, la création d’entreprise, l’obtention de permis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété, l’obtention des prêts, la protection des investisseurs, le paiement des impôts, le commerce transfrontalier, l’exécution des contrats, le règlement de l’insolvabilité et enfin l’embauche des travailleurs.

La Banque mondiale justifie la progression du Maroc par la mise en place de trois réformes notamment «en matière de réglementation facilitant la création d’entreprises, leur enregistrement et la fiscalité y afférente». Le Maroc s’en sort, cependant moins bien dans d’autres domaines, tels que l’octroi des prêts (109è en 2013 contre 105è en 2012), ou encore la protection des investisseurs (115è en 2013, 113 en 2012).

#Maroc #Développement_durable #Environnement #justice_sociale