Tags : Maroc, diplomatie économique, investissements, exportations,
I. Etablissement d’une stratégie à l’international centrée sur l’attraction de l’investissement et l’ouverture de nouveaux marchés.
Il s’agira de créer une synergie entre les différents intervenants à l’international (AMDI, ONMT, SMIT, ADA, CMPE, Maison de l’Artisan, RAM, OCP, CGEM, Banques Marocaines présentes à l’étranger).
Pour ce faire, la mise en place, d’une structure ad-hoc, est nécessaire pour assurer la coordination entre l’ensemble des intervenants, tant publics, semi-publics, que privés ; établir un plan d’action stratégique, et veiller à son lancement, à son suivi et à son évaluation.
Parmi les recommandations afférentes à cette proposition, il y a lieu de citer :
– Cibler les pays au regard de nos intérêts tant économiques que politiques.
– Identifier les secteurs porteurs selon les pays.
– Accorder une plus grande importance aux BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Du fait de la dimension humaine et économique de ces grands pays émergents, une politique idoine » est nécessaire.
– Accorder de l’intérêt aux pays en sortie de crise à fort potentiel économique (Congo Démocratique, Côte d’Ivoire, Lybie, Soudan.., etc).
– Les pays de la CEDEAO méritent une plus grande attention.
– Les investisseurs privés des pays du Conseil de Coopération du Golfe, et de l’Amérique Latine d’origine arabe constituent une importante niche à démarcher.
II- L’information économique :
L’une des bases de l’intelligence économique est constituée par l’information. Cette information existe aux niveaux de plusieurs organes, il s’agira d’en assurer un plus grand échange, permettant son recoupement.
La disponibilité d’une information actualisée en plusieurs langues étrangères dans les sites web des organismes et départements en relation avec l’international.
Notre pays devrait œuvrer davantage à communiquer sur les grandes réformes, tant politiques qu’économiques et sociales, opérées ces dix dernières années, à ses nouvelles potentialités ainsi qu’à son image de chasse gardée de l’occident, qu’il viendrait de corriger.
Confier aux Ambassades, relais permanents du Royaume à l’étranger, les feuilles de route des stratégies sectorielles et globales.
III- Les Ressources Humaines des services économiques de nos Missions Diplomatiques :
Celles-ci constituent le fer de lance de toute stratégie économique à l’international. Il s’agira de :
– pourvoir toutes les ambassades accréditées dans des pays à potentiel économique, de conseillers économiques.
– accompagner le Conseiller Economique par une formation continue,
– l’alimenter en information suffisante lui permettant de jouer pleinement son rôle dans les pays d’accréditations.
IV- L’Environnement des Affaires :
– La mise en place effective d’une justice commerciale indispensable pour compléter le panorama de l’environnement des affaires.
– La problématique du Foncier.
V- La responsabilité de la CGEM dans la promotion du « Label Maroc » :
La CGEM a été sollicitée quant à la nécessaire dynamisation des Conseils d’Affaires,
– à l’intégration dans leurs champs de vision de certaines régions et pays,
– à la mise à profit du canal diplomatique dans leurs démarches économiques à l’étranger
– à l’adossement aux ambassades dans les pays où le secteur privé travaille sous tutelle du secteur public.
De manière non exhaustive et à titre d’illustration, il a été demandé à la CGEM de prendre en considération les recommandations ci-après :
– L’Afrique, Continent prometteur, selon toutes les études prospectives, mérite une attention particulière.
En outre, la présence privée marocaine dans certains pays africains souffre d’une absence de coordination et de vision intégrée.
Le cas particulier et sensible de la Mauritanie a été cité appelant, la CGEM à s’y intéresser, au niveau de l’investissement, à l’instar de celui opéré par Maroc Télécom.
Plusieurs intervenants ont attiré l’attention de la CGEM sur l’intérêt à accorder à certains pays notamment le Japon, le Portugal, la République Tchèque, la Bulgarie…etc.
VI- Et l’utilisation de relais à l’international :
– les consuls honoraires du Royaume à l’étranger ;
– les hommes d’affaires marocains résidents à l’étranger ;
– les amis du Maroc.
Au terme des débats, il est permis de relever dans les réactions des intervenants, aussi bien celle des Ministres que celles des Représentants de la CGEM, une parfaite adhésion à l’ensemble des recommandations et des propositions.
Les idées forces qui ressortent des réactions des intervenants, renforçant ainsi les recommandations des participants, peuvent se décliner comme suit :
La diplomatie économique a besoin d’un Plan d’Action stratégique, véritable feuille de route, avec des objectifs clairs, des moyens appropriés et une évaluation régulière.
La mise en place d’une structure de coordination pour la promotion du « Label Maroc » dans sa dimension économique, mutualisant les actions de l’ensemble des intervenants à l’international est une nécessité impérieuse.
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