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Le scandale de trop? La question se pose. En tout cas, en pleine QatarGate, la présidente de la Commission Européenne, Ursula Von Der Leyen, déjà fragilisée par le scandale des vaccins signés avec Pfizer, risque gros, d’autant plus que son nom vient d’être cité dans une grave affaire de corruption impliquant l’homme politique grec, Dimitris Avramopuoulos, ex commissaire européen.
En effet, d’après plusieurs médias italiens, ce dernier a reçu la somme de 60 000 euros dans le cadre de ses activités au sein de l’ONG Fight Impunty qui est au cœur du scandale de corruption qui secoue Bruxelles depuis plusieurs jours. Une information, relayée par les médias LaStampa.it et Quotidiano.net et confirmée par Dimitris Avramopuoulos lui-même.
D’après le média La Stampa, Avramopuoulos a reçu cette somme pour participer à deux événements. Le principal intéressé ne dément pas. Mais, dans sa déclaration, il mouille Von Der Leyen, actuelle présidente de la Commission Européenne, afffirmant que c’est elle qui a tout approuvé. « J’avais obtenu l’aval de Von Der Leyen », confie-t-il..
Et Avramopououlos de préciser ses rémunérations au sein de l’ONG: « entre février 2021 et février 2022, j’ai reçu une redevance dûment déclarée d’environ 60 000 euros. Le paiement mensuel était de 5 000 euros, qui était imposé en Grèce. Mon revenu net mensuel chez Fight Impunity était de 3 750 euros », détaille-t-il.
L’autre scandale autour de cette affaire est que la Commission Européenne a émis une autorisation écrite pour que Avramopououlos participe à ces événements au nom de Fight Impunity, une ONG qui, pourtant, n’est pas inscrite dans le registre de transparence de l’UE. C’est en tout cas la révélation faite par le média italien, IlFattoQuotidiano.it.
Parlant des 60 000 euros de Avramapououlos, la même source confirme l’information du journal Stampa en ces termes : « Von der Leyen l’avait en effet autorisé à obtenir une rémunération pour mener ‘des campagnes de sensibilisation, telles que la publication d’articles, la participation à des conférences, le lancement d’événements, l’octroi d’interviews’. Mais comme mentionné, son travail s’est limité à deux conférences et un article en un an, le tout pour 60 000 euros ».
Réagissant à la publication de cette information compromettante, Avramopououlos dénonce une campagne orchestrée depuis l’Italie contre lui. « C’est un complot de la part de certains milieux (italiens, ndlr) qui a pour but de ternir l’image de ma candidature en tant que représentant spécial de l’UE au Golfe persique. A Bruxelles, tout le monde sait que je suis favori à ce poste », se défend-t-il.
En Italie, l’affaire suscite des réactions
Le Courrier du Soir, 21/12/2022
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