Tags : Maroc, Qatargate, corruption, Union Africaine, Sahara Occidental, diplomatie des phosphates, Moroccogate, Sénégal, Guinée-Bissau,
Le Maroc est protagoniste dans ce qui a été qualifié de plus grand scandale politique du Parlement Européen. Ses pratiques frauduleuses et corruptives font la une de la presse du vieux continent. Le but du royaume est de réaliser son rêve d’exercer pleinement sa prétendue souverainete sur le territoire du Sahara Occidenta, ancienne colonie espagnole envahi par l’armée marocaine en 1975.
Les européens se sont insurgé contre la corruption et l’ingérence marocaine. Les africains, feront-ils de même? Rien n’est moins sûr, tellement la corruption et la fraude est incrustée dans les cerveaux des dirigents africains. Pour des miettes.
En effet, si pour gagner leur soutien, le Maroc offrait des sacs contenant des millions, les africains se conformaient avec un peu d’argent de poche. Rappellons les 5000 euros distribués par un diplomate marocain aux ambassadeurs d’une trentaine de pays à Addis Abeba. Le même diplomate proposait de donner 1500 dollars à l’ancien chef de cabinet de Mme Zuma lorsqu’elle était à la tête de la Commission Africaine, le burkinabè Jean-Baptiste Natama.
Rabat vise à imposer le fait accompli de son occupation du Sahara Occidental. Pour cela, son arme est ce qu’il a appellé la “diplomatie du phosphate”, la principale ressource naturelle sahraouie utilisée par le Maroc pour soudoyer des pays africains comme l’Ethiopie. Selon des médias, l’OCP (la société publique marocaine de phosphate) a construit une usine d’engrais de 3,7 milliards de dollars dans le pays du grand Haile Selassie.
De toute évidence, les accords économiques avec ces pays impliquent des arrière-pensées pour accroître l’influence du Maroc dans sa campagne visant à porter atteinte aux aspirations des sahraouis à l’autodétermination. Le Maroc mène une campagne similaire au niveau international et dans les couloirs du congrès américain en embauchant des lobbyistes coûteux et des cabinets de relations publiques.
Dans sa stratégie, le royaume de Mohammed VI peut compter sur la France et son poids en Afrique. C’est ainsi que le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, la RCA, etc, sous pression de la France, se sont engagés dans la bataille contre les principes de l’Union Africaine, notamment le principe de l’intangibilité des frontières héritées du colonialisme.
L’Afrique s’est engagée à maintenir les frontières coloniales, tracées arbitrairement aux XIXe et XXe siècles, après l’effondrement du colonialisme européen. Cet engagement n’a pas été pris parce que ces frontières avaient un sens : les frontières étaient rarement conformes aux patries géographiques ethniques ou aux délimitations historiques antérieures. On peut débattre des avantages et des inconvénients de cela, mais l’Afrique a pris la décision au Caire en 1964 de conserver ces frontières afin d’éviter un conflit perturbateur et sans fin en essayant de réorganiser les frontières coloniales, pour s’adapter aux groupes linguistiques ou ethniques. Pour le meilleur ou pour le pire, c’est ce qui a été décidé avec la résolution du Caire (AHG/Res. 16(I)). Néanmoins, le Maroc choisit de violer cette résolution en envahissant le Sahara Occidental.
Documents confidentiels de la diplomatie marocaine révélant des cas de corruption en Afrique:
Au Sénégal, l’ancien ministre de affaires étrangères Mankeur Ndiaye s’est habitué à passer chaque année par l’ambassade du Maroc à Dakar pour recevoir plus de 8 millions de FCFA.
En Guinée-Bissau :
Les 5000 euros donnés aux ambassadeurs de 30 pays africains:
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