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Un rapport d’Al-Quds Al-Arabi a déclaré que les gouvernements européens ne peuvent pas ignorer le Parlement européen, même s’il n’est pas contraignant, d’autant plus que le vote est venu de la droite dans ses différentes couleurs et de la gauche dans ses différentes variantes.
Parmi les exemples, le Parlement européen a voté l’interdiction de la vente d’armes à certains pays arabes en raison de la guerre au Yémen, et un certain nombre de pays ont déjà gelé la vente d’équipements militaires.
Selon le rapport, tous les accords signés par l’Union européenne avec des pays tiers sont soumis au vote du Parlement européen. À la lumière de cette décision, le Parlement européen liera la ratification de tous les accords à la mesure dans laquelle le Maroc satisfait et respecte les recommandations contenues dans la décision, en particulier les droits de l’homme.
En troisième lieu, il deviendra difficile pour le Maroc de convaincre le Parlement européen d’adopter ses thèses coloniales au Sahara Occidental. Au contraire, cette décision, selon le rapport, invitera davantage l’Europe à croire en la cause sahraouie et aux droits des peuple sahraoui.
Selon Al-Quds Al-Arabi, ce qui est peut-être inquiétant, c’est que cette décision placerait l’Espagne dans une position très critique et la ferait reculer par rapport à sa récente décision concernant le Sahara occidental.
Sanchez a été contraint de demander à ses députés au Parlement européen de voter contre la décision de condamner le Maroc sous prétexte de ne pas être d’accord sur certains éléments de la déclaration et non sur l’intégralité de la déclaration, 17 députés du Parti socialiste espagnol ayant voté contre la décision, à l’exception du chef d’équipe qui a voté en sa faveur.