Le Maroc Dans les coulisses : rencontres du MAE à Addis Abeba

Note à l’attention de M. le Ministre.




Objet : XXeme Sommet de l Union africaine/ Rencontres bilatérales de M. le Ministre (Adis Abeba, 27-30 janvier 2013).


En marge des travaux du XXème Sommet de l’ Union africaine qui s est tenu a Adis Abeba, M. le Ministre a mené diverses activités :

-Rencontres avec les Chefs d’Etat de Tunisie, du Sénégal, du Benin, et du Malawi.

-Réunions avec les Ministres des Affaires Etrangères du Mali, du Togo, du Cap Vert, du Niger, du Kenya, du Liberia, des Seychelles, de Guinée, de la RCA, de Gambie, du Burundi, d’ Ethiopie, de Libye, et du Rwanda.


Rencontre avec le Président du Sénégal, M.Macky Sall, (27/01/2013).

Trois points ont été abordes : l’appui du Sénégal a l’intégrité territoriale du Maroc dans les débats de l’UA, la coopération bilatérale et la situation judiciaire au Maroc, d’un ressortissant sénégalais. M. le Ministre a ainsi remercie le Président sénégalais pour le soutien apporte a notre cause nationale, face aux velléités de certains Etats africains de ramener le débat sur le Sahara, au sein de l’UA, alors que l’OUA s’en était dessaisie dans les années 80. Concernant la Commission Mixte, il a été convenu de la tenir en 2013, a Dakar. Enfin, le Président sénégalais a aborde la situation judiciaire au Maroc, d’un ressortissant sénégalais. Ancien député, l’interesse fait l’objet d’une demande d’extradition de l’Arabie Saoudite, ou il est condamne pour escroquerie d’un milliard de dollars. Cependant, et en raison de l’inexistence d’un accord d’extradition entre le Sénégal et le Maroc et en revanche d’une Convention entre notre pays et l’Arabie saoudite, les autorités sénégalaises redoutent que l’intéressé ne soit condamne a la peine de mort. M. le Ministre a souligne l’opportunité pour la diplomatie sénégalaise de sensibiliser sur le plan politique la partie saoudienne, tout en affirmant que cette question fera l’objet, a la lumière de ces éléments, d’un examen conjoint, avec le Ministère de la Justice et des Libertés Publiques.




Rencontre avec le Président du Benin, M. Boni Yayi.

Elle a porte sur la Question Nationale et la coopération bilatérale. S’agissant du premier point, le Président béninois a réitéré son soutien au Maroc et s’est engage à continuer a appuyer les termes des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, ainsi que la résolution de cette question dans le cadre des Nations Unies.
Le Ministre des Affaires Etrangères a pour sa part précisé que le débat a surtout été entretenu au sein des pays d’Afrique australe et de l’Est et propose à cet effet de rechercher des dispositions pouvant être un dénominateur commun entre l’UA et l’ONU.

Concernant la coopération bilatérale, le Président Yayi a suggéré la tenue de la Commission Mixte en 2013, a Cotonou, précédée d’une rencontre d’experts a Rabat. Il a a ce sujet, émis le souhait d élargir le champ de la coopération et son renforcement dans le domaine de la formation (bourses et finalisation de l’amphithéâtre). Il a en outre demande l expertise marocaine pour le montage de projets à financer par la Banque Islamique de Développement et a laquelle le Benin a sollicite un montant de 1,5 milliard de dollars. Tout en souscrivant à ces différentes requêtes, M. le Ministre a également propose d’investir le domaine des énergies renouvelables, pour diversifier la coopération.

Rencontre avec la Presidente du Malawi, Mme Joyce Banda.

Elle a porte sur la coopération bilatérale et les moyens de la renforcer. Mme Banda a ainsi exprime sa satisfaction et sa gratitude au Maroc pour sa contribution a la construction et a la restauration de 4 des 15 mosquées du pays. La Présidente a souhaite en outre le décaissement prochain de la deuxième tranche de l’aide financière (500 000 dollars). Elle a par ailleurs propose de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de l’Habitat, de l’Education et de l’Irrigation. Il a ainsi été convenu que les Ministres du Malawi, en charge des trois secteurs respectifs, se déplacent au Maroc pour la mise en place des mécanismes de cette coopération et le cadre juridique y afférant, dans la perspective de la Commission Mixte qui se réunira l’été 2013.


Rencontres avec les Ministres des Affaires Etrangères :


M. Elliot OHIN, Ministre des Affaires Etrangères du Togo :


-Satisfaction du Togo de la coopération en matière de formation. Cette coopération devrait davantage répondre aux besoins du pays et être axée sur la formation technique et professionnelle.

-Satisfaction commune sur la concertation et l’excellente collaboration prévalant entre les Représentations Permanentes a New York. Le Togo devrait assumer la Présidence du Conseil de Sécurité, en mai 2013.



-Concernant la Question nationale, son examen devrait se faire exclusivement au sein de l’ONU. Il a cependant été aborde lors de la Ministérielle du Sommet, a l’initiative de la Tanzanie, qui estime qu’il est inadmissible, a la veille du cinquantenaire de l’UA que le Sahara ne soit pas indépendant. Le Sénégal s’est oppose a ces propos en insistant a ce que la question soit exclusivement gérée par l ONU. La Guinée a plaide pour le retour du Maroc a l’UA et s’est heurtée au refus de l’Algérie.

– Le Rapport de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), examine lors de ce Sommet comporte beaucoup de contre vérités. Un argumentaire établi par le Maroc est remis aux pays amis, dont le Togo, afin de rétablir la vérité et mettre en exergue les paradoxes et les allégations infondées du document de la Commission.

-Le Maroc ne souhaite pas diviser la famille africaine sur cette question mais l’UA ne doit ni entraver le processus a l’ONU ni préjuger de son issue. Membre du Conseil de Sécurité de l’ONU, le Togo devrait davantage faire entendre sa voix et relayer ce message auprès des autres pays africains. Le retour du Maroc à l’UA ne serait envisageable que si la pseudo Rasd n’en fait plus partie, le reste est négociable.

M. Tienman COULIBALY, Ministre des Affaires Etrangères du Mali.

-Satisfaction partagée sur l’évolution de la situation sur le terrain, dans le septentrion malien.

-L’intervention armée française a été déterminante pour pacifier cette région.

-Les Autorités de Transition maliennes ont pour objectif de confiner les groupes armes hors des localités et villes afin de pouvoir organiser les élections le plus tôt possible.

-Importance de la question malienne pour le Maroc. Souhait de connaitre les besoins en formation et en assistance technique du Mali, afin de mieux cibler de façon bilatérale l’aide apportée par le Maroc.

-L’intégrité territoriale du Mali demeure primordiale, il y a lieu de sécuriser les villes et les frontières, afin d’organiser les élections pour le retour a la légalité et l’ordre constitutionnel.

-Gratitude du Gouvernement malien pour le soutien du Maroc pour la résolution de cette crise et remerciements pour l’effort consenti dans la formation ( doublement des bourses).Le Mali, qui compte 1000 boursiers formes au Maroc, souhaite renforcer cette coopération dans les domaines de l’agriculture, de la gestion de l’eau, de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme, notamment dans le nord du Mali.

-Disponibilité du Maroc a envoyer des formateurs au Mali, dans le cadre bilatérale ou celui de la coopération triangulaire (avec la JICA)

-Souhait du Ministre malien de se rendre en visite de travail, au Maroc afin de convenir d’un plan d’action bilatéral, pour renforcer la coopération bilatérale.

-Face a l’offensive des adversaires du Maroc sur la question du Sahara a l’UA, le Mali considère que ce dossier devrait être géré au sein de l’ONU et de façon équilibrée. La position de l’UA est contradictoire puisqu’elle s’est déclarée incompétente. La situation actuelle au Mali et au Sahel devrait lui dicter plus de prudence car le lien entre narcotrafic, jihadistes et polisario est avéré. Le Mali coordonnera son action avec le Sénégal, au sein de l’UA sur cette question.

M. Luis ROCHA, Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères du Cap Vert.

-Depuis le gel de la reconnaissance de la pseudo rasd par le Cap vert, ce dernier souhaite que cette question soit gérée par l’ONU. Son retour au sein de l’UA, même si il a des partisans au sein de l’UA, n’obéit a aucune logique ni au principe de subsidiarité.

-Souhait du Maroc de renforcer la coopération bilatérale économique et culturelle. Proposition du Cap Vert de nommer deux points focaux pour la gestion et le suivi de cette coopération, notamment dans le domaine énergétique (ELECTRA-ONE) et celui de la formation (situation des boursiers cap verdiens au Maroc pour l’encadrement, le logement, la sante, et l’assurance).

-Requête du Cap Vert de renforcer la coopération entre les Ministères des Affaires Etrangères (logistique, équipement et formation).

-Importance aussi du dialogue politique entre les deux Départements, notamment sur les questions africaines et atlantiques. Le Cap Vert assure actuellement la présidence de la Zone de Paix et de Coopération de l’Atlantique Sud (ZPCA) et a laquelle le Maroc souhaite adhérer.

-Souhait du Cap Vert d accroitre son commerce extérieur avec le Maroc et proposition d’offrir le libre accès des marchandises sur les pays d’Afrique de l’Ouest.

-Invitation du Secrétaire d’Etat du Cap Vert a se rendre au Maroc, pour inaugurer le dialogue politique au niveau des ministériel et définir les grandes lignes pour le renforcement de la coopération bilatérale.


M. Mohamed BAZOUM, Ministre des Affaires Etrangères du Niger.

-Satisfaction partagée face l’évolution de la situation au Mali, mais le Niger recommande la prudence et la vigilance car il s’agit désormais de combattre l’économie basée sur la criminalité organisée et promouvoir la gouvernance démocratique, la justice, l’Etat de Droit et la Décentralisation.

-Bonne évolution de la coopération bilatérale. Mécanisme de suivi de la Commission Mixte qui s’est tenue en mai 2012 a Niamey à mettre en place.

-Souhait du Président du Niger de se rendre au Maroc, en visite officielle.

-S’agissant de la question du Sahara telle qu’abordée a l’UA, le Niger propose de coordonner son action avec le Sénégal.


-Proposition du Maroc de mettre en place une action concertée, notamment avec le Tchad, afin que la Cen Sad soit le cadre idoine pour gérer les enjeux sahélo sahariens.



M. Moses WETANGULA, Ministre des Affaires Etrangères du Kenya.

-Relations bilatérales satisfaisantes mais nécessitant le renforcement de la coopération.

-Projet de réunir la Commission Mixte pour la première fois et renforcer le cadre juridique bilatéral, après les élections présidentielles et législatives prévues pour mars 2013.

-Le Kenya souhaite diversifier et élargir la coopération économique et technique (énergie, agriculture,) avec le Maroc et établir un dialogue politique régulier.

-Le Kenya souhaite également un suivi des autorités marocaines quant la situation des étudiants kenyans au Maroc.

-Le Maroc souscrit aux requêtes du Kenya et propose la formation des diplomates kenyans au Maroc, selon des modalités à définir.

M. Augustine NGAFUAN, Ministre des Affaires Etrangères du Liberia.

-Evolution satisfaisante de la coopération bilatérale, mais nécessité de la renforcer et de la diversifier notamment dans les domaines de la pêche, l’agriculture, et des mines.

-Cadre juridique bilatéral à étoffer et souhait du Liberia d’impliquer le secteur prive marocain dans l’économie du pays.

-Proposition du Maroc de former des diplomates libériens selon des modalités a définir (nombre, durée…)

-Souhait du Liberia d’examiner la question des visas, lors de la prochaine Commission Mixte. Proposition du Maroc de tenir la Commission en 2013 a Rabat d’envisager la levée de cette formalité pour les passeports diplomatiques et officiels.


M. Jean Paul ADAMS, Ministre des Affaires Etrangères des Seychelles.

-Evolution satisfaisante de la coopération bilatérale, notamment en matière de formation et dans le domaine de la sante (médecins marocains aux Seychelles).

-Souhait des Seychelles de renforcer la formation professionnelle dans le secteur du tourisme (bourses et envoi de formateurs pour l’Académie de tourisme).

-Proposition de tenir la Commission Mixte en 2013, aux Seychelles.

-Proposition seychelloise de faire de la question de l’intégrité territoriale des Etats africains un projet de décision a l’UA, d’autant plus que beaucoup de pays sont concernes : Angola (Cabinda), Maurice (Iles de Diego Garcia et de Rodrigue), Comores (Mayotte), Mali (Azawad), Liberia (County of Maryland)…

-Proposition du Maroc de s’inspirer a cet effet de la décision de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) et sans citer de région spécifique.

-La Tanzanie insiste pour que la question du Sahara revienne au cœur du débat de l’UA, sans soulever aucune objection, sauf celle du Sénégal. Si l’on revient a l’application de la dernière décision de l’OUA, et qui remonte a 1983, cela représenterait un précédent.


M. François Lounceny FALL, Ministre des Affaires Etrangères de Guinée.

-Evolution satisfaisante de la coopération bilatérale, renforcée par la tenue en aout 2012, de la Commission Mixte a Conakry. Il s’agit d’en faire l’évaluation a travers le mécanisme de suivi des experts.

-Remerciements de la Guinée pour l’excellente coopération en matière de renseignements et de sécurité.

-Requête guinéenne d’accélérer les travaux de rénovation des 5 villas, dans la perspective de la tenue, l’été 2013 de la réunion ministérielle de l’OCI, a Conakry. D’autres requêtes pour l’organisation de cette Conférence (logistique, équipement et formation en hôtellerie) ont été introduites par l’Ambassade du Maroc a Conakry et pour lesquelles la Guinée souhaite une réponse favorable.

-Souhait du Président guinéen, Alpha Conde de se rendre en visite de travail au Maroc, depuis son investiture en 2010.

-S’agissant de l’examen de la Question du Sahara par l’UA, la Guinée propose que le Maroc réunisse un groupe de pays amis du Maroc, un ‘noyau dur’, avec lequel un travail de concertation et d’information se ferait en amont des Sommets de l’UA, afin de coordonner l’action et contrecarrer les velléités adversaires (pays d’Afrique australe).

M. Antoine GAMBI, Ministre des Affaires Etrangères de la République Centrafricaine.

-Echange sur les derniers développements de la situation en RCA et l’application des Accords de Libreville.

-Soutien du Maroc a la RCA et souhait de renforcer la coopération bilatérale.

-Remerciements de la RCA au Maroc pour toute l’aide apportée (véhicules et réhabilitation des locaux au Ministère des Affaires Etrangères, construction d’un hôpital a Bangui, formation…).Souhait de former des diplomates centrafricains au Maroc.

-Projet de tenir la prochaine Commission Mixte a Bangui et la faire coïncider avec l’inauguration de l’hôpital.

Mme Susan WAFA OGOO, Ministre des Affaires Etrangères de La Gambie.

-Evolution satisfaisante de la coopération bilatérale et souhait de resserrer les liens économiques et comme rciaux a l’image de l’excellence des relations politiques.

-Requête gambienne pour le renforcement du volet de la formation technique et une implication accrue du secteur prive marocain en Gambie.

-Projet de réunir la prochaine Commission Mixte a Banjul, après l’évaluation du mécanisme de suivi de la précédente session.

-Engagement de la Gambie pour soutenir la position marocaine, au sein de l’UA et plaider pour que cette question demeure au sein des Nations Unies.

M. Laurent KAVAKURE, Ministre des Affaires Etrangères du Burundi.

-Coopération bilatérale satisfaisante nécessitant la tenue de la première Commission Mixte. Projet de la tenir en 2013, a Bujumbura.

-Proposition marocaine, de partager l’expertise dans le domaine des projets a impact socio économique et de construction de barrages collinaires.

-Souhait du Burundi de pouvoir bénéficier du reliquat de 1,1 million de dollars sur le total de 1,5 millions accorde par le Maroc (l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi a Nairobi avait remis une première tranche de 400000 dollars). Ce financement permettrait au Président burundais de mener a bien ses projets de constructions d’écoles dans les villages (engagement électoral)

M. Tedros ADHANOM , Vice Ministre des Affaires Etrangères d’Ethiopie.

-Souhait du Maroc à mettre sur pied une coopération bilatérale basée sur le respect mutuel et l’intérêt partage du développement socio économique des populations, a l’image de son action dans 26 pays du Continent.

-Volonté partagée par l’Ethiopie, qui considère que les relations maroco-éthiopiennes sont historiques, mais qui nécessitent une mise à niveau sur le plan économique et commercial.

-Ambition de l’Ethiopie de développer un partenariat avec le Maroc, dans la conjoncture de croissance actuelle du pays. Souhait de bénéficier d’un partage d’expertise dans divers domaines tels que l’agriculture, les mines, les énergies renouvelables, le tourisme ainsi que la coopération technique (bourses et formation in situ). Ce partenariat servirait de plate forme pour resserrer les liens politiques.

-Proposition du Maroc d’envoyer une équipe d’experts en Ethiopie dans ces différents domaines, afin de définir les grandes lignes de la coopération bilatérale y afférant.



ANNEXE


RECAPITULATIF DES ENGAGEMENTS RETENUS LORS DES RENCONTRES BILTERALES DE M. LE MINISTRE.


Commissions Mixtes :

-Burundi, en 2013 a Bujumbura

-Benin, 2013 à Cotonou

-Kenya, après les élections de mars 2013, a Rabat.

-Malawi, été 2013.


Visites de travail des Ministres des Affaires Etrangères :

-Mali, (fin mars 2013, avancé par la partie malienne), pour l’examen d’un plan d’action conjoint.

-Cap Vert (invitation a formaliser par la partie marocaine) pour concrétiser le dialogue politique bilatéral prévu par un Accord entre les deux Ministères des Affaires Etrangères et examiner la demande d’adhésion du Maroc a la ZPCAS, sous présidence actuelle cap verdienne.

-Malawi, visite a programmer pour la mission au Maroc des trois ministres, en charge de l’Habitat, de l’Education et de l’Irrigation, dans la perspective de la prochaine Commission Mixte.

-Mécanisme de suivi des Commissions Mixtes (rencontres d’experts)

-Niger
-Burkina Faso
-Gambie
-Sierra Leone (mars 2013)
-Ethiopie (envoi d’une équipe d’experts marocains).


Soutien ad hoc a examiner/accorder.

-Guinée, soutien en équipements et formation pour l’organisation de la prochaine rencontre ministérielle de l’OCI, a Conakry.

-Liberia, décaissement du reliquat pour le financement de l’Université de Monrovia (AMCI).

-Burundi, décaissement du reliquat de 1,1 millions de dollars, accordes par le Maroc.

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