Topics : Algérie, Khaled Drareni, Hirak, presse, journalistes, RSF, Pric “Anoche tuve un sueño”,
Une interdiction de sortie du territoire national (ISTN) empêche Khaled Drareni d’aller à Madrid ce 8 mai pour recevoir le prix « Anoche tuve un sueño » de la liberté de la presse qui lui a été décerné par l’organisation espagnole Committed optimists awards. La loi dispose qu’une ISTN a une durée de 3 mois, renouvelable une fois. Prise à son encontre en mars 2020, elle continue d’être appliquée en mai 2023.
M. Drareni n’a pas eu les meilleures relations avec la justice et le gouvernement algériens.
Il a été arrêté pour la première fois le 7 mars 2020 pour avoir rendu compte des manifestations de masse – connues sous le nom de hirak – qui ont eu lieu dans son pays pour exiger un changement du système politique du pays et qui ont réussi à renverser le président de l’époque, Abdelaziz Bouteflika.
“J’ai passé un an en prison, accusé de porter atteinte à l’unité nationale et d’appeler à un rassemblement non armé, pour avoir essentiellement couvert les manifestations du Hirak depuis leur début, le 22 février 2019”, explique-t-il. Mais sous la pression de la société civile et d’organisations de défense des droits de l’homme telles qu’Amnesty International et Reporters sans frontières, il a bénéficié d’une libération provisoire en février 2021.
Pour son travail, l’organisation a souhaité reconnaître “l’impact positif” qu’il peut avoir sur les générations futures. “Ce prix décerné à Khaled Drareni est une nouvelle preuve de la reconnaissance internationale de son engagement et de son travail au service de la liberté de la presse dans son pays, l’Algérie, mais aussi dans la région et dans le reste du monde”, a déclaré Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), dans un communiqué.
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