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Une campagne concentrée contre l’Algérie, menée par la droite et l’extrême droite à travers les médias français, n’a d’autre but que de contrecarrer la prochaine visite d’Etat du président Abdelmadjid Tebboune en France dans la seconde moitié du mois prochain.
Et après la démission de l’ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, qui a appelé les autorités de son pays à faire pression sur l’Algérie pour qu’elle accepte la révision de l’accord de 1968, c’est au tour du chef des « Républicains », Eric Ciotti, qui représente la droite traditionnelle en France et dont les positions extrémistes sur les immigrés, notamment algériens, l’ont rapproché de l’extrême droite que de la droite traditionnelle.
Dans une émission télévisée diffusée par la chaîne privée de droite “C8”, Ciotti a déclaré qu’il appelait à une révision de l’accord de 1968 car il “accorde des privilèges aux Algériens qui nous insultent chaque jour”, comme il l’a dit, et a donné les raisons de cette position hostile, comme le refus des consulats algériens de coopérer avec les autorités françaises en refusant de délivrer des titres de transit aux immigrés algériens en France contre lesquels des arrêtés d’expulsion ont été pris.
L’accord de 1968 entre l’Algérie et Paris, signé le 27 décembre 1968, accorde aux ressortissants algériens de grands privilèges en matière de circulation, de travail, d’études et d’activité commerciale sur le sol français, à l’exclusion des autres ressortissants tunisiens, marocains et mauritaniens, tous victimes de brutalités colonialisme français.
Le chef du parti sous le nom duquel l’ancien président français Nicolas Sarkozy s’est présenté aux élections présidentielles de 2007, qu’il a remportées, s’était rendu il y a environ deux semaines au régime marocain du Makhzen, et de là, il a fait des déclarations provocatrices aux Algériens, affirmant que le Le Sahara Occidental occupé faisait partie de la poussière du royaume alaouite, et le président de son pays a appelé à construire des ponts de communication avec le régime conspirateur marocain du Makhzen, qu’il a décrit comme un allié, comme il le prétendait.
L’Algérie rejette toute décision qui conduirait à une révision de la Convention de 1968, après deux révisions précédentes. Le parti français, lors de la révision des années 90 du siècle dernier, avait levé ses réserves sur cet accord d’une manière qui lésait grandement les intérêts algériens, à un moment où l’État était fragilisé par les événements tragiques qu’il vivait.
Les “sorties récurrentes” de l’extrême droite et de la droite traditionnelle en France, prête pour l’Algérie, interviennent moins d’un mois avant la visite attendue du président Abdelmadjid Tebboune à Paris, selon des communiqués officiels, propos qui empoisonnent l’atmosphère avec dans le seul but de contrecarrer la visite prévue au début du mois. L’actuel, avant qu’il ne soit reporté en raison des manifestations en France, dans le contexte de la révision du système de retraite par le gouvernement Elizabeth Bourne, malgré le rejet de celui-ci par de larges secteurs politiques et sociaux en France.
La droite française, tant dans ses sections extrémistes que traditionnelles, est considérée comme opposée au rapprochement algéro-français, et elle considère le régime marocain du Makhzen comme un allié traditionnel de son pays, et c’est sur cette base que l’actuel président français, Macron, a bondi en plaçant le régime marocain du Makhzen à la deuxième place en termes d’importance géopolitique dans la région du Maghreb, derrière son rival algérien. Cela a poussé le régime marocain et les lobbies qui le défendent dans une frénésie dans les rouages de l’État français profond, qui contrôle les médias.
Les observateurs estiment que la tentative d’empoisonner l’atmosphère entre l’Algérie et Paris en vue de la prochaine visite d’Etat du président Tebboune en France n’atteindra pas ses objectifs, car le président Macron est pleinement convaincu que les intérêts de son pays avec l’Algérie sont bien plus importants qu’avec le régime marocain du makhzen.
En effet, le président Macron est convaincu que les intérêts de son pays avec l’Algérie sont bien plus importants qu’avec le régime marocain du makhzen, dont le pays manque des éléments d’un État pouvant rivaliser avec le rôle pivot de l’Algérie dans la région du Maghreb, ainsi qu’avec la transformation du régime au pouvoir à Rabat en une puissance voyou qui ne se soucie pas des principes de bon voisinage, osant insulter la fierté d’une superpuissance comme la France en espionnant sans vergogne ses hauts fonctionnaires à travers le logiciel sioniste « Pegasus ».
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