Topics : Qatargate, Parlement Européen, corruption, Marc Tarabella, Maroc, Antonio Panzeri,
Dans le cadre de l’enquête sur la corruption au Parlement européen, des perquisitions ont de nouveau eu lieu dans les locaux du Parlement mardi. C’est ce qu’a indiqué le parquet fédéral. Le parquet fédéral ne communique pas les noms des personnes dont les bureaux ont été perquisitionnés, mais des sources informées indiquent que les bureaux de l’eurodéputé belge Marc Tarabella figuraient parmi les perquisitions.
Depuis plusieurs mois, le parquet fédéral mène une vaste enquête sur les tentatives du Qatar et du Maroc, pays du Golfe, d’influencer le processus décisionnel économique et politique au sein du Parlement européen. L’affaire est connue sous le nom de “Qatargate”. Le Qatar et le Maroc auraient tenté d’influencer les décisions et les résolutions du Parlement européen par l’intermédiaire de l’ancien député européen italien Pier Antonio Panzeri et de son organisation à but non lucratif Fight Impunity.
Dans cette affaire, non seulement Panzeri, mais aussi son bras droit Francesco Giorgi et sa compagne Eva Kaili ont été arrêtés le 9 décembre. Cette dernière était vice-présidente du Parlement européen. Ont également été arrêtés le lobbyiste italo-bruxellois Nicolo Figa-Talamanca, le père d’Eva Kaili et le syndicaliste Luca Visentini. Ces deux derniers ont déjà été relâchés après avoir été interrogés, mais Giorgi, Kaili, Panzeri et Figa-Talamanca ont été placés sous mandat d’arrêt. Le 11 février, l’eurodéputé belge Marc Tarabella a également été placé sous mandat d’arrêt.
Figa-Talamanca a été libéré par le juge d’instruction après un certain temps, tandis que les quatre autres suspects ont tous été placés sous surveillance électronique. Le juge d’instruction Michel Claise a ensuite décidé de libérer Marc Tarabella, Francesco Giorgi et Eva Kaili sous conditions.
Eva Kaili a d’ailleurs fait une nouvelle déclaration remarquable ce week-end. Dans le cadre de l’enquête sur la corruption au sein de l’Union européenne, elle aurait été ciblée parce qu’elle “en savait trop sur l’espionnage gouvernemental”.
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