Espagne: La droite gagne, mais…

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Le PP de Feijóo a été la force politique la plus votée lors de ces élections générales du 23J, mais les chiffres ne lui suffisent pas pour former un gouvernement.

Le gagnant des élections générales de ce 23J, en termes de voix et de sièges (8 091 840 et 136, respectivement), a été le Parti Populaire d’Alberto Núñez-Feijóo. Le PP a également obtenu une majorité absolue au Sénat. Un résultat qui améliore de 47 sièges celui obtenu en 2019 par Pablo Casado, mais qui ne permet néanmoins pas aux populaires, même avec le soutien de Vox, de gouverner.

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Feijóo a réussi à être la première force politique à ces élections générales, mais les chiffres jouent en sa défaveur. Les attentes étaient également élevées, avec une prévision d’environ 150 sièges qui lui aurait permis de gouverner confortablement. Le président du parti populaire a exprimé sa volonté d’essayer de former un gouvernement et a lancé un appel à ne pas “bloquer le pays”, mais la connivence avec l’extrême droite de Vox, malgré son effondrement électoral (il a perdu 19 sièges par rapport à 2019), complique la recherche de soutiens d’autres formations.

“En tant que candidat le plus voté, je prends l’initiative d’entamer le dialogue pour former un gouvernement”, a déclaré Feijóo depuis le balcon de Génova ce dimanche soir. “Je demande au PSOE et aux autres forces politiques de ne pas bloquer une fois de plus.” Le PSOE a été la deuxième force la plus votée et a également amélioré son nombre de voix et de sièges par rapport aux précédentes élections générales (l’écart entre les deux partis est inférieur à 300 000 voix).

Quand le nouveau Congrès sera-t-il constitué ?

Le nouveau Congrès sera constitué le 17 août et, probablement, ce sera à la fin de ce mois que Feijóo ou Sánchez tenteront une investiture. Jusque-là, les deux blocs devront jouer une partie délicate d’équilibre et de négociations pour essayer de recueillir les soutiens nécessaires pour gouverner. Si l’un d’entre eux y parvient, il pourrait y avoir un nouveau président d’ici la fin septembre. Sinon, il est probable que l’Espagne devra retourner aux urnes fin d’année.

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