Le Maroc attire de grands investissements. Rien que la Coupe du Monde de football 2030 entraîne de vastes projets dans les secteurs de l’eau, des transports, de la construction et du tourisme.
Sujet principal : De nombreux projets sont en cours au Maroc
Le Maroc ouvre stratégiquement des marchés importants aux investisseurs privés, notamment dans les domaines de la rénovation, de la modernisation et du renforcement du secteur de l’eau. Rien que dans le domaine du dessalement de l’eau de mer, 53 projets sont en cours de réalisation ou de planification pour les dix prochaines années. À cela s’ajoutent la construction de réservoirs d’eau artificiels, de canaux de liaison souterrains et de surface, l’installation de stations d’épuration ainsi que des systèmes d’irrigation pour l’agriculture.
Développement économique : Les services, l’agriculture et les secteurs d’exportation stimulent la croissance
La croissance de l’économie marocaine s’accélère. En 2023, l’augmentation du produit intérieur brut (PIB) a atteint 3 % par rapport à 1,3 % l’année précédente. La production agricole s’est rétablie après la sécheresse de 2021/22. Les exportations de voitures, de pièces d’avion, d’engrais, de produits miniers, de textiles et d’articles en cuir ainsi que la reprise du secteur des services ont également contribué à cette croissance. Les impacts économiques négatifs du tremblement de terre du 8 septembre 2023 ont été modérés.
Développement économique du Maroc de 2023 à 2025
Changements réels en pourcentage
Pour 2024 et 2025, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque africaine de développement prévoient des taux de croissance d’environ 3,5 %. Les résultats améliorés de la production agricole, l’inflation en déclin et les transferts sociaux devraient stimuler la consommation. Les investissements privés bénéficient particulièrement de la reconstruction des zones détruites par le séisme de 2023, ainsi que des vastes projets dans les secteurs de l’eau, de l’énergie et des infrastructures.
Problèmes et solutions
Le taux de chômage élevé, de 13,3 %, demeure préoccupant, avec un taux de 17 % dans les zones urbaines et 38,2 % chez les jeunes de 15 à 24 ans, dont 49,7 % en zones urbaines et 23,3 % en zones rurales.
Pour stimuler l’engagement privé, y compris les investissements étrangers, l’État met en œuvre plusieurs mesures : exonérations fiscales et douanières, réglementation claire des entreprises, réduction de la bureaucratie et retrait de l’État des marchés régulés. L’initiative “Offre Maroc Hydrogène Vert” de 2024 vise à attirer des investisseurs étrangers pour développer l’économie de l’hydrogène.
Mesures pour les grands projets et stabilité budgétaire
Pour mieux réaliser les grands projets, la loi sur les partenariats public-privé a été adoptée, le Fonds d’investissement Mohammed VI a été créé et l’Agence nationale pour la gestion stratégique des holdings de l’État a été fondée.
Grâce à des recettes fiscales robustes et à la réduction graduelle des subventions, le déficit budgétaire a été réduit de 5,2 % à 4,7 % du PIB en 2023. Selon la loi de finances actuelle, la consolidation se poursuivra en 2024, avec la suppression totale des subventions d’État pour le gaz butane, le blé et le sucre à partir de 2025. Pour amortir ces réformes, l’assurance maladie publique sera étendue et des transferts sociaux seront effectués pour les plus démunis. La réforme de l’impôt sur les sociétés, notamment son extension au secteur informel, devrait garantir des recettes supplémentaires pour le budget de l’État.
La perspective allemande : Un potentiel non exploité
L’Allemagne est au huitième rang des partenaires commerciaux du Maroc. Avec un volume commercial de près de 6 milliards d’euros, les échanges de biens et de services n’exploitent pas pleinement le potentiel des deux pays.
Les investissements allemands sont limités, tant en volume qu’en nombre de projets : les investissements allemands au Maroc représentent actuellement 0,09 % du capital total des entreprises allemandes à l’étranger. Le nombre d’entreprises allemandes établies avec une production ou une infrastructure de services propres fluctue autour de 30.
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