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Mohamed Meslem
C’est la pensée de l’État profond en France. Paris est aux côtés de Rabat dans un scénario de guerre en Méditerranée occidentale dont l’Algérie est partie prenante. Ce qui est intéressant dans ce scénario imaginé dans les laboratoires français, c’est que la partie agresseuse est l’Algérie et que les autres victimes sont la France et le Royaume du Maroc, dans une scène qui soulève plus d’une question sur les parcours et les lectures des auteurs de ce scénario. , qui a été qualifié de « catastrophique ».
Ce « scénario » a été élaboré avec la participation de plus de cent (100) chercheurs et spécialistes militaires français, et il s’inscrit dans le cadre d’une lecture proactive de la scène, à l’horizon 2060, s’étalant sur plus d’un an, et s’inscrit dans un plan sur lequel travaille le ministère français des Armées, avec la participation de certaines structures spécialisées, comme le Centre de planification du commandement opérationnel (CPCO) et le Centre de formation au leadership (CDEC), en complément d’autres recherches dont Cette mission a été confiée à l’Observatoire des conflits du futur, à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) et à l’Institut français des relations internationales (Ifri).
Selon Alexandra Safiana dans le magazine français « L’Express », 11 scénarios catastrophiques liés à l’équilibre géopolitique du monde ont émergé des conclusions des experts, dont un scénario de guerre entre l’Algérie et la France et entre l’Algérie et le régime marocain, qui contient de nombreuses provocations et révèle aussi les perspectives des armes de l’État, Au fond de la France pour l’Algérie, qui reste l’otage de la lutte de la guerre de libération qui s’est terminée par la défaite de Paris et son départ, traînant derrière elle des queues de déception.
Dans ce scénario, l’Algérie affirme avoir lancé une attaque à la roquette sur le port militaire de Toulon, dans le sud de la France. Pour rappel, ce port a été le point de départ de l’attaque des armées françaises contre l’Algérie en 1830, et cela fait partie du contexte dans lequel les Français opèrent encore en 2024. Le scénario indique une réponse de la défense aérienne française, mais il poursuit en disant : « Cette fois, la base est saine et sauve, mais la prochaine fois, il n’y a aucune garantie que les dégâts seront si facilement évités ».
Selon ce qui a été affirmé dans le « film » des experts français, l’escalade n’a pas commencé avec la France, mais plutôt suite aux escarmouches entre l’Algérie et le régime marocain au Sahara occidental, qui se sont déjà aggravées depuis la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays. à l’été 2021, selon le diplomate Xavier Drienkour, qui… Il a été ancien ambassadeur de France en Algérie de 2008 à 2012 et de 2017 à 2020. Il a affirmé que « ces deux pays sont parvenus à une telle dégradation de leurs relations qu’ils ont sont arrivés au point de rompre leurs relations diplomatiques, et rien ne peut être exclu ».
Le scénario a commencé avec l’incident de la récupération par l’Algérie de l’oasis de Figuig, à la frontière avec le royaume alaouite, qu’il considère comme un tournant dans la phase précédente et actuelle des relations entre l’Algérie et Rabat, alors que les relations bilatérales ont subi un grave refroidissement depuis le fermeture officielle des frontières en 1994. Elle n’a pas atteint le niveau le plus bas après la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays.
Ce qui est intéressant dans ce scénario, c’est qu’il présente l’Algérie comme un pays agresseur en parlant de l’entrée de véhicules blindés de l’armée nationale sur le territoire marocain à Oujda (la soi-disant capitale de l’est du Maroc) près de Tlemcen, ce qui révèle l’action délibérée et intention provocatrice des auteurs de ce scénario mal orienté.
L’essentiel de ce scénario est qu’il est extrêmement hostile à l’Algérie. Il le présente comme un agresseur contre la France et le régime marocain. Ce qui est frappant, c’est qu’il a positionné Paris et Rabat comme les victimes de l’Algérie, dans un sens totalement contraire au cours des événements et à la roue de l’histoire, ce qui renforce cette conviction. Cette conviction est présente chez les Algériens à tous les niveaux et à toutes les responsabilités de l’État, et c’est qu’on ne peut pas faire confiance à la France, même lorsqu’elle vient avec sa main « verte du ciel », comme le dit le dicton populaire algérien.
Source : Echouroukonline
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