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Pour le moment, Aldi semble ignorer ce que sont les produits nationaux espagnols. La chaîne allemande se vante dans ses établissements et dans ses brochures publicitaires et promotionnelles que tous ses produits sont d’origine nationale, ce qui pourrait très bien être le cas, mais que les clients nient en regardant l’origine des produits et en voyant l’étiquetage : Maroc.
L’origine des produits prend de plus en plus de poids dans la décision d’achat des consommateurs, qui observent désormais la polémique sur le décalage entre l’image projetée par Aldi en Espagne et la réalité de ses produits. Les consommateurs se sentent trompés par le « jeu » de l’origine de la chaîne allemande.
Dans ce contexte, selon les données du cabinet de conseil Kantar Worldpanel, Aldi a réussi à augmenter sa pénétration de 2,1% entre mai 2023 et mai 2024. Toutefois, ces données pourraient commencer à baisser à partir de juin et juillet avec les contradictions de la chaîne allemande et ses « confusions » quant à ce qu’est un produit national, puisqu’ils incluent apparemment le Maroc, l’Égypte et le Chili dans les produits espagnols.
Aldi trompe ses consommateurs
La chaîne allemande publie une brochure hebdomadaire dans laquelle elle modifie les produits proposés. Le fait est qu’Aldi ajoute un logo sur les fiches de fruits et légumes indiquant que le produit est d’origine nationale. De plus, ils présentent sur la brochure une phrase qui indigne les consommateurs, “Très proche à un prix très bas”, ce qu’ils ne respectent apparemment pas à cent pour cent.
On a analysé la brochure hebdomadaire d’Aldi et l’offre de fruits et légumes de la chaîne allemande dans les établissements physiques. La conclusion est que dans la brochure, Aldi « confond » le client avec un message dans lequel les consommateurs comprennent que tous les fruits du supermarché allemand proviennent d’Espagne. Pourtant, si l’on parcourt les rayons de fruits et légumes des supermarchés allemands, on se rend compte que ce n’est pas le cas.
La majorité de ses fruits proviennent de pays qui ne sont pas européens
Dans ce cas, les rayons de fruits d’Aldi ne semblent pas respecter leur devise « Origine nationale ». Certains des exemples vus dans leurs supermarchés sont la poire qui vient du Chili ; la banane colombienne ; le melon du Sénégal ; l’ananas du Costa Rica ; le raisin d’Egypte ; avocats sud-africains ; le Kiwi du Chili ; et des haricots marocains, entre autres produits.
Le problème réside dans le fait que la chaîne allemande fait croire aux consommateurs qu’elle travaille uniquement avec des produits locaux et nationaux pour aider la campagne espagnole, mais il s’avère qu’elle n’opère que dans 3 ou 4 fruits, mais le reste vient tous de pays en dehors de l’Union européenne.
Quoi qu’il en soit, nous ne sommes pas confrontés à de fausses informations, mais en « criant sur tous les toits » qu’ils travaillent avec des produits nationaux, il y aura des clients qui ne feront pas attention à l’origine et finiront par voir qu’ils consomment un produit d’un pays origine qui n’est pas vraiment l’Espagne.
Étiquetage Aldi
Le cas Aldi n’est pas seulement un problème d’étiquetage, mais reflète également un problème plus large de chaîne d’approvisionnement mondiale. Dans un monde de plus en plus interconnecté, les produits que nous consommons peuvent provenir de différentes parties du monde, ce qui rend plus difficile la traçabilité de leur origine et la garantie de leur qualité.
L’enseigne allemande se targue que 85 % de ses fruits et légumes sont d’origine nationale. Cependant, ils n’atteignent pas le pourcentage qu’ils indiquent eux-mêmes. De plus, ils disent que “pour approvisionner nos magasins, nous avons augmenté l’achat de fruits et légumes d’origine nationale de 15% depuis 2021”, le fait est qu’ils “confondent” entre le conditionnement du produit en Espagne et l’origine réelle. .
Les relations d’Aldi avec les fournisseurs espagnols pourraient être menacées en ne partageant pas ou en ne respectant pas leur vision de la qualité et du respect de l’ensemble de la chaîne de valeur. Les consommateurs sur les réseaux sociaux ont lancé un nouveau boycott avec des produits qui ne sont pas espagnols : « La situation au Maroc est une honte. Je comprends que les produits viennent de l’Union européenne, car ce sont des pays liés à nous par leur propre décision, mais exporter depuis un pays du tiers monde à des prix ridicules et sans contrôles sanitaires me semble une erreur.
La chaîne allemande vendant des fruits et légumes en dehors de l’Union européenne peut entraîner de nombreux problèmes de santé chez les clients. Il faut souligner que beaucoup de ces produits originaires du Maroc, du Sénégal ou d’Egypte, entre autres, ne font pas l’objet de contrôles sanitaires aussi stricts que ceux d’origine espagnole. De plus, les consommateurs ont choisi, et leur choix a été, de privilégier les produits issus de la campagne espagnole.
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