L’Espagne expulse un résident de Gelida vers le Maroc pour ses liens avec le jihadisme

En plus de l'expulsion vers le Maroc, le détenu se voit interdire l'entrée dans l'espace Schengen pendant les dix prochaines années.

Etiquettes : Maroc, Gelida, djihadisme, terrorisme, homophobie, violence, expulsion,

Le détenu avait été impliqué dans de nombreux incidents violents et actes de répulsion envers les femmes et la communauté LGTBIQ+.

La Police Nationale a expulsé un résident de la ville de Gelida (Barcelone) vers le Maroc en raison de la grave menace qu’il représentait pour la Sécurité Nationale, en raison de ses présumés liens avec le terrorisme jihadiste. Le détenu, de nationalité marocaine, avait réussi à instiller “un climat général de peur” parmi les 8 000 habitants de la commune, sans avoir de liens familiaux sur place.

Selon les informations fournies ce lundi par la Police Nationale, l’individu expulsé avait été impliqué dans “de nombreux incidents violents” et “actes de répulsion” envers les femmes et la communauté LGTBIQ+. De plus, le présumé jihadiste partageait des images sur différents réseaux sociaux dans lesquelles il effectuait des menaces directes d’exécuter des actions violentes, que la Police Nationale ne précise pas. Il utilisait également ses profils sur les réseaux pour glorifier des actes terroristes commis par l’État Islamique.

En raison de son comportement violent et de la diffusion de messages menaçants, les agents de la Comisaría General de Información ont procédé à son arrestation le mois dernier, selon des sources policières. L’arrestation a donné lieu à l’ouverture d’un dossier d’expulsion, qui a été mis en œuvre il y a quelques jours. En plus de l’expulsion vers le Maroc, le détenu se voit interdire l’entrée dans l’espace Schengen pendant les dix prochaines années.

La législation espagnole prévoit la possibilité d’ouvrir des dossiers d’expulsion pour les citoyens en situation irrégulière, pour des raisons de sécurité nationale. Au cours de la dernière décennie, une centaine de ces expulsions ont été exécutées, selon une réponse parlementaire du Gouvernement. Il s’agit du cas médiatisé de Mohamed Said Badaoui, qui résidait à Reus (Tarragone), accusé par la Police Nationale de participer à des activités pro-jihadistes en tentant de recruter des mineurs vulnérables.

Visited 10 times, 1 visit(s) today

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*