Etiquettes : Maroc, Allemagne, Amnesty International, Mexique, Philippines, Maroc, Sahara occidental, Nigeria, Ouzbékistan, campagne contre la torture, droits de l’homme,

Etiquettes : Ambassade du Maroc en Allemagne, torture, Sahara Occidental, Amnesty International,

Botschaft des Königreichs Marokko سفارة المملكة المغربية
Berlin برلين

Berlin, le 04 janvier 2012

A Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération

Destination principal: CABI-CAB2
Destinataire CC: SC/4-DG7/4-DG9/1
Transmission: normale
Diffusion: restreinte

Objet: Article de Presse / Campagne “Stop Torture”.

J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que, selon un article de presse publié par le quotidien allemand Sueddeutsche Zeitung», Amnesty International a lancé sa campagne “Stop Torture”, qui durera deux ans, dont le but est de veiller sur le respect des engagements pris dans la Convention contre la Torture des Nations Unies, et d’adopter de nouvelles garanties pour toutes les personnes susceptibles d’être victimes d’actes de torture ou de mauvais traitements de la part d’agents de l’Etat.

Au cours de ces cinq dernières années. Amnesty International a signalé des cas de torture et d’autres mauvais traitements dans 141 pays de toutes les régions du monde.

Durant sa campagne mondiale, Amnesty International se penchera particulièrement sur cinq pays (Mexique, Philippines, Maroc et Sahara occidental, Nigeria, Ouzbékistan) dans lesquels selon l’organisation, “cette pratique est monnaje courante et où elle pense pouvoir obtenir des résultats non négligeables”.

Je vous prie de bien vouloir trouver, ci-joint, la traduction de l’article susmentionné.

Haute Consideéation

L’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi
Omar Zniber

Traduction non officielle

Torture et maltraitance dans 141 pays Source: ww.sueddeutsche.de

Date: 13 mai 2014

La convention contre la torture des Nations Unies est valable depuis trente ans, mais même dans un grand nombre de pays qui ont signé cet accord, la torture continue à être pratiquée.

La « colombe” est un terme qui fait penser à la paix et à la liberté. Mais ce mot est trompeur. La “colombe” est une méthode de torture particulièrement grave qui vient des prisons de Corée du Nord: les mains de la victime sont attachées dans le dos avec des menottes, l’intérieur des mains tourné vers l’extérieur. La victime est ainsi enchaînée au mur de manière à ne pouvoir ni être debout, ni être assise. Elle est obligée de s’agenouiller. Rapidement, la douleur est à peine supportable.

La « colombe” est un exemple entre plusieurs qui a été utilisé en 2014 par les Etats pour torturer. L’organisation pour la protection des droits de l’homme Amnesty International (Al) a présenté son rapport sur la torture selon Iequel il existait encore torture et maltraitance dans au moins “79 Etats”.

L’organisation a dit avoir obtenu durant les cinq dernières années, des rapports crédibles venant de 141 pays, sur l’existence de pratiques de tortures.

La secrétaire générale d’Amnesty International en Allemagne, Selmin Caliskan a expliqué à l’occasion de la présentation du rapport que depuis le lancement de la convention contre la torture, il y a 30 ans, 155 Etats avaient signé l’accord et il existait aussi des progrés. Cependant, dans un nombre effrayant de pays, la torture continuait à être “quotidienne”, a-t-elle souligné.

Sécurité nationale en tant que justification

La torture est considérée dans beaucoup d’Etats comme le moyen le plus simple pour obtenir des aveux et pour pouvoir présenter des résultats dans une enquête. La torture est aussi utilisée comme méthode de dissuasion, par exemple pour faire taire des adversaires politiques. “Des coups, des coups de pied, pendre quelqu’un par les pieds ou par les mains, les électrochocs, l’isolation, les exécutions simulées, la privation de sommeil, le viol, la menaces avec des chiens, ce cauchemar est réalité pour d’innombrables prisonniers dans le monde entier, a dit Caliskan.

De plus en plus d’Etats tentent entre-temps, de justifier la torture en nommant des intérêts pour la sécurité nationale. Amnesty reproche aux Etats-Unis d’avoir livré un mauvais exemple avec sa guerre contre la terreur ». L’UE serait, dans ce contexte, devenue complice de la torture, comme par exemple lorsque la torture avait été utilisée durant des interrogatoires secrets en Pologne ou en Roumanie.

Dans des Etats comme la Corée du Nord, le Mexique ou le Nigéria, la maltraitance des prisonniers et aussi des personnes soupçonnées fait partie du système. En Syrie, depuis le début de la guerre civile en 2011, les tortures auraient pris une proportion industrielle et seraient la cause de la mort de plusieurs milliers de personnes.

44 pourcent de tous les êtres humains dans le monde entier ont peur de la torture

Selon les informations d’Amnesty, en Allemagne, il n’y avait pas eu de compte-rendu dénonçant des cas de torture durant les cinq dernières années, cependant à plusieurs reprises sur des cas de maltraitance par la police.

Dans le cadre de la nouvelle campagne anti-torture, selon ses propres informations. Amnesty avait demandé à l’Institut Globescan de faire un sondage lors duquel 21.000 personnes avaient été questionnées dans 21 pays. Parmi eux aussi l’Allemagne. 44 pourcent des personnes questionnées avaient dit craindre la torture après une arrestation dans leur pays.

Même si une grande majorité de 82 pourcent des personnes questionnées s’est prononcée pour des lois claires contre la torture, il existe cependant plus d’un tiers (36 pourcent) qui pensent que la torture pouvait, dans certain cas, être justifiée pour protéger l’intérêt général.

Avec la campagne mondiale « Stop Torture », l’organisation pour la protection des droits de l’homme veut se concentrer surtout sur cinq pays dans lesquels la torture est largement répandue: le Mexique, les Philippines, le Maroc et le Sahara occidental. le Nigéria et l’Ousbékistan.

#Maroc #SaharaOccidental #Allemagne #AmnestyInternational