De l’usage de la grâce royale au Maroc

Au Maroc, la grâce royale est un moyen de désengorger des prisons toujours surpeuplées.

Au Maroc, les tribunaux rendent justice au nom du roi. Parmi les prérogatives du souverain figure la grâce royale. Elle est accordée à  sept occasions dans l’année : lors des trois fêtes religieuses de l’Aïd el Kébir, de l’Aïd el Fitr et le Mouloud et lors de quatre cérémonies nationales (manifeste de l’Indépendance, fête du Trône, commémoration de la révolution du roi et du peuple et la fête de la jeunesse).

Chaque année, ce sont donc des centaines de Marocains qui sont graciés par sa majesté (prisonniers de droits communs, islamistes condamnés pour terrorisme, journalistes), avec une nette prédilection pour les islamistes.

Des records ont été battus au lendemain des attentats de Casablanca de mai 2003 : alors que la justice marocaine avait condamné des dizaines d’islamistes présumés à  de lourdes peines de prison, la plupart ont été graciés par Mohammed VI.

Cela a suscité un débat au Maroc sur les grâces royales qui servent à palier les injustices de la justice. Mais à  mon sens cela n’est pas valable puisque le Palais n’envisage pas sérieusement de réformer l’institution judiciaire et la justice se rend au nom du souverain.

Source : Bakchich

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