Mots clés : Maroc, Afrique, banques marocaines, expansion en Afrique, Attijariwafa Bank, BMCE Bank,

Stratégie Maroc Afrique

Attijariwafa Bank s’offre la plus vieille banque du Togo 

Par Amine Belghazi

Mercredi 8 mai 2013 à 15h57

L’acquisition de la BIA vient renforcer l’implantation de la banque marocaine au sud du Sahara.

Les banques marocaines s’étendent sur le marché africain. Après le dépôt de BMCE Bank, à travers sa filiale Bank Of Africa, d’une demande d’agrément au Cameroun, voila que le Groupe Attijariwafa Bank vient de signer avec le gouvernement togolais, en la personne du ministre de l’Economie et des Finances Adji Otèth Ayassor, l’accord pour l’acquisition, par Attijariwafa Bank, de 54% du capital de Banque internationale de l’Afrique (BIA Bank).

Le transfert des parts ne sera cependant effectif qu’après obtention de toutes les autorisations réglementaires nécessaires à l’exploitation.

Cette transaction rentre dans le programme de privatisation de la BIA Bank. Pour rappel, les Marocains avaient proposé une offre comprise en 15 et 23 millions d’euros, avec une garantie sur le passif. C’est la raison pour laquelle Attijariwafa Bank a devancé Ecobank, qui a pourtant proposé une meilleure offre.

Après la transaction, l’Etat togolais continuera à avoir la possession de 15% des actions de la banque. Les 31% restent la propriété de sociétés privées et des salariés.

———————————————————

Expansion des banques marocaines en Afrique

En Afrique, et sur les cinq ans à venir, les investissements dans les routes, les télécoms, les aéroports, l’électricité et l’irrigation dépasseront aisément les 100 milliards de dollars.

Quelle sera la part du Maroc de ce marché?

Urgence d’un plan stratégique pour l’expansion des entreprises marocaines en Afrique! C’est une opportunité pour le décollage de l’économie du Maroc !!

A bon entendeur salut !!

Sincèrement,
Ahmed NOUREDDINE

Lire l’article ci-dessous.

Mohamed El Kettani, PDG d’Attijariwafa bank
L’Afrique sera “l’une des poches de croissance forte des 30 ans à venir”

Source : MAP et autres du 11/02/2013

Dans une interview avec le quotidien économique français Les Echos, le président directeur général (PDG) d’Attijariwafa bank a annoncé que sa banque veut continuer son développement en Afrique surtout dans ses parties anglophone et lusophone. Pour lui, le continent africain va connaître une très forte croissance dans les années à venir.

“Nous avons acquis dix banques en six ans et allons nous implanter au Niger et au Bénin. Nous comptons aussi nous développer dans l’Afrique anglophone et lusophone”, a affirmé M. Kettani dans une interview au quotidien économique français Les Echos.

Le banquier marocain a expliqué cette démarche par la volonté de “rendre hommage aux collaborateurs des entités du groupe dans les pays d’accueil. Lesquels, en partageant la conviction de l’enrichissement par l’intégration Sud-Sud, ont permis d’accélérer l’internationalisation d’Attijariwafa bank à l’échelle continentale”.

Il a ajouté que sa banque “mise sur le développement des TPE, trop souvent obligées de se financer à des taux prohibitifs dans le secteur informel alors qu’elles sont essentielles au décollage économique”.

“Ce décollage est aussi nourri par une hausse du taux de bancarisation, qui oscille encore entre 5 et 8% au sud du Maghreb”, a-t-il indiqué.

L’Afrique, poche de croissance…

Le dirigeant de la première banque marocaine et la sixième d’Afrique, par le total de bilan, a souligné que le continent a énormément changé depuis cinq ans et qu’il sera “l’une des poches de croissance forte des 30 ans à venir, à l’issue desquels elle comptera environ 2,5 milliards d’habitants, un quart de l’humanité”.

“Les effectifs de ses classes moyennes, près de 300 millions de personnes, vont vraisemblablement doubler d’ici à 2030, grâce à ses PME, cœur du développement des sociétés. Ceci exige un accompagnement stratégique à l’instar de celui des grands travaux d’infrastructure et du commerce international.” Mohamed El Kettani, PDG d’Attijariwafa bank.

De même, a-t-il poursuivi, les investissements dans les routes, les télécoms, les aéroports, l’électricité et l’irrigation dépasseront aisément les 100 milliards de dollars sur cinq ans.

Pourtant, “l’Europe semble en retrait en Afrique, du moins rapporté au rythme de progression asiatique, en particulier la Chine, mais aussi l’Inde, la Turquie, le Japon et la Corée”.

“La crise de 2008 a accéléré la tendance, le commerce de l’Afrique avec la Chine a été multiplié par quatorze en dix ans”, a conclu le banquier marocain.

#Maroc #Afrique #BanquesduMaroc #ExpansionenAfrique