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Les Chefs d’Etat de l’Afrique de l’ouest feront le point de la situation dans les deux Etats membres et engageront des discussions à ce sujet.
Un sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) s’est ouvert, ce dimanche 7 novembre à Accra au Ghana, « consacré à l’examen de l’évolution de la situation politique en République de Guinée et en République du Mali », a indiqué la Cedeao dans un communiqué.
« Au cours de ce sommet extraordinaire, les chefs d’Etat feront le point de la situation dans les deux Etats membres et engageront des discussions à ce sujet », a souligné le communiqué.
Prennent notamment part à ce sommet le président du Ghana et président en exercice de la Cedeao, Nana Akufo-Addo, ainsi que ses homologues : Macky Sall du Sénégal, Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Mohamed Bazoum du Niger et le médiateur de la Cédéao, Goodluck Jonathan. Les autres dirigeants des pays membres rejoindront les travaux dans l’après-midi.
Un des principaux sujets qui fera l’objet de discussion au cours de ce sommet extraordinaire est le respect des délais fixés pour la tenue des élections présidentielles devant conduire à un pouvoir civil à Bamako comme à Conakry.
Dans les deux pays, les militaires qui ont pris le pouvoir ont dissous le gouvernement, les institutions et ont aboli la Constitution.
Au lendemain du coup d’État en Guinée du 5 septembre 2021, la Cédéao avait annoncé des sanctions ciblées contre les auteurs du putsch et appelé à des élections au plus tard dans les six mois, réclamant une transition « très courte ».
La Cédéao avait également décidé de geler les avoirs financiers des nouveaux dirigeants du pays et des membres de leurs familles, et de leur imposer des interdictions de voyage.
L’organisation sous-régionale avait suspendu la Guinée de ses instances et dépêché à Conakry une mission qui a pu rencontrer le chef de la junte, le colonel Mamadi Doumbouya, ainsi qu’Alpha Condé renversé et arrêté le 5 septembre.
Au sujet du Mali, la Cédéao avait pris des sanctions essentiellement économiques et suspendu le pays de l’organisation à la suite du putsch du 18 août 2020.
Ces sanctions avaient été levées à la suite de l’engagement des militaires dirigés par le colonel Assimi Goïta sur la voie d’une transition de 18 mois maximum à compter de septembre 2020. Ils avaient programmé des élections le 27 février 2022.
Lors d’un sommet extraordinaire le 16 septembre à Accra, l’organisation sous-régionale a exigé des militaires maliens le « respect strict du calendrier de la transition » vers le rétablissement d’un pouvoir civil.
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