Maroc, HCDH, Haut Commissariat aux droits de l’homme, Navi Pillay, budget,
Dans une lettre envoyée le 10 juin 2013 au ministre marocain des affaires étrangères, la commissaire Navi Pillay exprime, au nom de son organisation, le besoin d’argent. “Comme vous le savez, car je vous l’avais mentionné en février, j’ai vraiment besoin de votre soutien. Le Haut-Commissariat est confronté à des difficultés financières des coupes budgétaires sévères et à limiter considérablement certaines de nos activités, au détriment de ceux qui attendent tant de nous”, a-t-elle écrit.
“En février, vous m’aviez assurée, à ma grande satisfaction, que le gouvernement du Maroc maintiendrait en 2013 le niveau et la qualité de cette contribution flexible et bienvenue. Je me permets aujourd’hui d’espérer que nous en recevrons dès que possible la confirmation de votre part. Cette contribution nous sera très utilise pour poursuivre nos actions de promotion et de défense des droits de l’homme dans le monde et, en particulier, dans les pays africains”.
La caractère “flexible” de la contribution du Maroc semble bien appréciée par Mme Pillay puisqu’il lui permet de ne pas l’allouer à un projet spécifique. Ce type de contributions est-il susceptible d’être détourné? En tout cas, les documents de la diplomatie marocaine publiés par le hacker Chris Coleman ont largement révélé la mainmise du Maroc sur cette organisation durant le mandat de la responsable sudafricaine.
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