fédération de leurs efforts et la conjugaison de leurs talents.
Le dénominateur commun de l’africanité que partage le Maroc avec tous les africains interpelle cette identité et cette mémoire collectives pour réussir ensemble cette communauté de destin sur un continent qui a tant souffert et qui a tant besoin d’une bouffée d’air pour acquérir une stature et une place de choix dans le monde d’aujourd’hui et de demain.
Cette nouvelle approche marocaine de l’Afrique est à la fois réaliste dans ses objectifs et pragmatique dans ses réalisations. Elle est stimulée au plus haut niveau de l’Etat par l’encouragement de la coopération Sud-Sud et par le sens royal visionnaire de l’Afrique fondé sur l’humanité, la proximité, la qualité, la parité, la solidité et la solidarité des relations maroco-africaines.
Le Maroc se tient aux côtés de l’Afrique pour apporter le meilleur de sa volonté et de son expertise pour lutter contre les maux de la pauvreté, du sous-développement, de l’ignorance, de la maladie de la famine, de la sècheresse, de l’indigence, participer à la construction des infrastructures et à l’aménagement du territoire, dynamiser le développement humain, améliorer l’éducation et la santé et aider à promouvoir la bonne gouvernance, la démocratie, la paix, la sécurité et la stabilité.
L’engagement marocain en Afrique met en partage son potentiel et ses solutions expérimentées sur le terrain pour les problèmes de gouvernance, de développement et d’investissement et essaye de donner le meilleur de son expertise et la quintessence de son expérience au service des pays africains.
Les Chantiers de Réforme et de Développement au Maroc :
L’expérience réussie de la justice transitoire et de la conciliation menée au Maroc sous l’autorité indépendante du Conseil National des Droits de l’Homme a eu un succès retentissant et inspire désormais plusieurs pays comme la Côte d’Ivoire, le Congo, le Mali, la
De même l’exemple de l’Initiative Nationale du Développement Humain lancée par le Roi Mohammed VI en 2005 présente un nouveau modèle de développement endogène pour lutter contre la pauvreté, l’exclusion et la précarité dans les territoires, améliorer la qualité de vie, l’éducation, la santé, la prévention et l’accès aux services sociaux de base.
La philosophie de l’INDH initiée au Maroc est de mettre le citoyen dynamique et responsable au cœur de la réalisation de son propre destin partant de la satisfaction réfléchie et intelligente de ses propres besoins moyennant une rationalisation de la définition des objectifs et de la mobilisation des moyens pour un résultat positif et opportun.
La pratique consiste quant à elle à créer les activités génératrices de revenus, à désenclaver les territoires, à valoriser le patrimoine local et les richesses du terroir, à impliquer les populations et en particulier les jeunes dans l’appropriation, l’aménagement et la promotion de leur territoire.
C’est l’action au quotidien pour l’optimisation de potentiel humain, naturel, économique et écologique de chaque territoire par sa population pour concrétiser les objectifs concertés et arrêtés du développement durable et de l’investissement responsable.
Ce choix territorial du développement favorise l’émergence d’un partenariat public-privé responsable contrôlé par le droit de regard de la société civile. C’est une mobilisation de territoire et de la population de l’ensemble des décideurs politiques, des acteurs publics, des opérateurs économiques et des animateurs associatifs pour qualifier l’attractivité, l’employabilité, la compétitivité et la qualité globale des collectivités et des régions.
Le Partage du Meilleur de l’Expérience Marocaine en Afrique :
Ce sont ces initiatives innovantes et courageuses promues par le nouveau règne pour favoriser un rééquilibrage entre le politique, l’économique et le social et donner une réelle impulsion à des réformes multiformes qui ont favorisées la stabilité et le changement dans la
D’autant plus que la nouvelle constitution adoptée en 2011 a ouvert le champ devant une véritable démocratisation du pouvoir, de responsabilisation de l’exécutif, de reconnaissance de l’opposition et de consolidation du pouvoir législatif, la consécration du rôle de la société civile et des instances indépendances de contrôle de la légalité, de la transparence et de la concurrence à un niveau de loin très élaboré par rapport à ce que d’autres pays similaires au Maroc peuvent espérer.
Ce modèle inédit de développement fondé sur le respect des institutions et une approche concertée de gouvernance et de démocratisation promu par le Maroc sur l’ensemble de ses régions privilégie un nouveau concept d’autorité fondé sur la responsabilité et la comptabilité.
Il accorde aussi une importance particulière la participation des populations et l’implication de tous les acteurs publics, privés, professionnels et associatifs du terrain dans la conception et la mise en œuvre des stratégies de promotion territoriales et l’activation des solidarités locales.
L’expérience marocaine au sens large représente une exception de réussite africaine qui fait de la stabilité du Maroc pays africain souverain depuis douze siècle un repère de modernité et un rempart d’authenticité fidèle à ses valeurs d’ouverture et de tolérance et tourné vers un avenir prometteur de projets et de performance.
La quintessence de cette expérience marocaine perfectible de la justice et du développement centrée sur la quête de dignité, de liberté et de démocratie et de bonne gouvernance est en toute conscience sans triomphalisme et sans arrogance la contribution concrète que le Maroc peut apporter aux pays africains en tenant compte de leur exception, de leurs ambitions et de leurs contraintes.
Cette expérience marocaine de gouvernance et de développement est toujours ambitieuse pour l’amélioration néanmoins elle est suffisamment mure pour susciter des vocations et inspirer son transfert au profit des autres pays africains dans le cadre de la dynamisation de
Le Maroc partage avec les pays africains son savoir-faire en matière d’agriculture, d’élevage, d’ingénierie de l’eau et de transformation agroalimentaire, d’autant plus que l’Afrique dispose d’un immense potentiel pour devenir le principal pourvoyeur de l’alimentation dans le monde vu l’importance de ses espaces agricoles.
Les terres agricoles africaines qui attirent de plus en plus de capitaux étrangers peuvent être mieux préparées et exploitées de manière raisonnable et durable et répondre en priorité aux besoins des cultures vivrières des populations et non pas uniquement pour des productions dédiées à l’exportation qui ne se soucient guerre des famines occasionnées par la destruction de l’espace vital et l’agriculture traditionnelle des habitants.
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