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A l’occasion du scandale dénommé Marocgate qui a secoué le Parlement Européen, il y a lieu de rappeler que ces pratiques de corruption ont été largement pratiquées par le Maroc en Afrique et en Union Africaine.
En effet, présidents, ministres, ambassadeurs, personnalités de la société civile ont reçu de l’argent et des cadeaux en vue d’obtenir leur soutien aux visées marocaines en Afrique, notamment empêcher l’Union Africaine d’intervenir dans le processus de paix conduit par l’ONU au Sahara Occidental. Pour Rabat, cette intervention était une initiative de la Commission Africaine sous la présidence de Mme Dlamini Zuma.
Ainsi, le Maroc a réussi a recruter le chef de cabinet de Mme Zuma, le dénommé Jean-Baptiste, un ripoux originaire du Burkina Faso, un pays faisant partie de la nébuleuse dirigée par la France connue sous le nom de Françafrique et done le Royaume du Maroc constitue le principal bastion.
Grâce à sa recrue, Rabat obtenait des documents confidentiels de la Commission Africaine dont une lettre envoyée par l’ambassadeur Yilma Tadesse, représentant de l’Union Africaine à la MINURSO, à Mme Dlamini Zuma, au sujet de la publication d’un média marocain sur l’ancien président du Mozambique, Joachim Chissano.
En effet, Quid.ma, un site proche du pouvoir, a publié le 1er juillet 2014 un article intitulé “UA. Un trafiquant de drogue nommé envoyé spécial pour le Sahara-REabat rejette totalement la décision de l’Union Africaine” qui a suscité l’indignation de l’ambassadeur Yilma Tadesse, représentant de l’Union Africaine à la MINURSO, la mission onusienne opérant au Sahara Occidental. “Écrire un article sur le développement est, bien sûr, une chose, mais se livrer à une diffamation calomnieuse en est une autre. Il est en effet regrettable que le journal ait dû s’abaisser à ce point pour lancer une telle attaque contre la personne de l’un des combattants africains de la liberté et des leaders dévoués de notre continent”, a-t-il écrit à cet égard.
Dans un mail adressé à ses supérieurs, Moha Ouali Tagma, à l’époque directeur du département Afrique au Ministère marocain des Affaires Etrangères, louait les services du fonctionnaire burkinabè Jean-Baptiste Natama:
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