Dans une lettre envoyée au mois de décembre dernier, le président sahraoui a protesté contre le « retard » pris dans le nomination d’un nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental.
Interpellé à ce sujet, le porte-parole d’Antonio Guterres, Stephane Dujarric, a pratiquement éludé cette question.
A la question de “Qu’est-ce qui a empêché le secrétaire général de nommer un nouveau représentant personnel pour le Sahara occidental puisque cette question remonte à plus de six mois?”, Dujarric a s’est embourbé dans la réponse.
“Il n’y a aucune raison d’empêchement”, a déclaré le fonctionnaire onusien visiblement gêné. “La recherche est en cours, et si nous devons annoncer quelqu’un, nous le ferons”, a-t-il ajouté, sans plus de détails.
Contrairement à Ban Ki-moon, le portugais Antonio Guterres est un grand ami du Maroc. Il attend de trouver quelqu’un qui soit accepté par le Rabat. Les marocains savent qu’ils peuvent compter sur lui. Le Maroc lui doit une fière chandelle de son époque de Commissaire onusien aux réfugiés. Pour faire plaisir à son ami marocain, Omar Hilale, le ripoux Guterres a réduit à moitié les aides humanitaires destinées aux réfugiés sahraouis de Tindouf. Concernant la nomination d’un nouvel envoyé pour le Sahara Occidental, le Maroc a fait savoir à Guterres qu’un américain n’est pas le bienvenu pour ce poste. Il préfère un diplomate latino, plus facile à corrompre.
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