Topics : Algérie, pétrole, gaz, Union Européenne,
Les politiques pétrolières et gazières restrictives d’Alger ont entravé le développement au fil des ans, mais le besoin de l’UE d’alternatives au gaz russe pourrait offrir un nouveau souffle au secteur.
PAR : GARY LAKES
L’Algérie ne s’est pas rendu beaucoup de services ces dernières années. Sa loi de 2005 sur les hydrocarbures, lourde d’impôts et chargée de restrictions, a chassé les investisseurs, privant l’industrie pétrolière et gazière d’investissements et la laissant désormais dans le besoin de modernisation. En outre, le système politique/économique répressif du pays encourage peu les entreprises locales et laisse ses citoyens dépendants de l’État. Néanmoins, l’Algérie s’est avérée vitale pour l’Europe après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et ce rôle semble susceptible de s’étendre à mesure que l’UE réexamine ses relations avec Alger.
Une visite en Algérie plus tôt cette année par le nouveau Premier ministre italien, Giorgia Meloni, semble avoir créé un nouveau lien de l’industrie énergétique entre l’Algérie et l’Italie. Le géant italien de l’énergie Eni est actif en Algérie et en Afrique du Nord depuis des décennies, donner du poids au “plan Mattei” proposé par Meloni. Nommé d’après Enrico Mattei, le fondateur …
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