Reporters Sans Frontières a dénoncé lundi les pressions judiciaires et procès sans fin contre les journalistes marocains.
Dans son dernier rapport, RSF signale que le Maroc remonté de deux places au Classement 2020 pressions judiciaires et procès sans fin contre les journalistes. « Une légère progression qui s’explique notamment par la création d’un Conseil de presse, même si celui-ci n’a pas encore contribué à créer un environnement de travail apaisé pour les journalistes et les médias ».
« Les pressions judiciaires persistent. Outre les procès qui se poursuivent depuis des années contre plusieurs acteurs des médias, de nouvelles actions en justice ont été intentées contre les journalistes et de lourdes condamnations ont été prononcées », a-t-elle indiqué.
« L’éditorialiste et rédacteur en chef du journal arabophone Akhbar al-Yaoum, Taoufik Bouachrine, a ainsi été condamné à 15 ans de prison ferme et à 255 000 euros d’amende, alors qu’il a toujours nié les accusations portées contre lui et qu’il dénonce un “procès politique”. Alors que cette peine est sans commune mesure, le journaliste et défenseur des droits humains Omar Radi a lui été condamné à 4 mois de prison avec sursis pour un simple tweet dénonçant une décision de justice ». conclue l’ONG française.
Tags : Maroc, RSF, presse, Taoufik Bouachrine, Omar Radi,
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