Mme El Ghalia Mohamed Abdallah Djimi, la défenseuse des droits de l’Homme et Vice-Présidente de l’ASVDH (l’association des victimes des violations graves des droits de l’Homme commises par l’État du Maroc), s’est vue refuser son congé annuel de 2016 ainsi que la permission de quitter le territoire (document indispensable pour les fonctionnaires de l’administration pour voyager à l’étranger).
Mme EL Ghalia devait voyager le 20 février en Espagne pour participer, comme formatrice, dans une session de formation, les 22 et 23 de ce mois, sur les droits de l’Homme au Sahara Occidental. Mme El Ghalia devait, également, se rendre à Genève, le 27 de ce mois de février, pour participer, avec une délégation d’activistes sahraouis, aux travaux de la 31ème session du Conseil des droits de l’Homme.
Ces restrictions de la liberté de mouvement sont des représailles de la part des autorités d’occupation marocaines à l’encontre des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme, en raison de leur engagement en faveur de principe de l’autodétermination. Mme El Ghalia, Mme Mbarka Aalina Baali Mr. Hamadi Naciri, ainsi que d’autres, sont souvent la cible de ces pratiques restrictives. Les observateurs internationaux, amis du peuple sahraoui, sont, quant à eux, interdits d’entrer dans le territoire.
Cette nouvelle interdiction, qui concrétise encore une fois la politique de blocus du territoire du Sahara Occidental, est le résultat d’une complicité entre la Direction régionale de l’agriculture (pour laquelle travaille Mme El Ghalia) et les services de renseignements qui cherchent à faire taire toutes les voix sahraouies et les empêcher de mettre la lumière sur la vraie situation des droits de l’homme au Sahara occidental.
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