Note marocaine sur Mme Navi Pillay avant sa visite au Maroc en mai 2014

Visite de la Haute Commissaire : éléments d’informations

Attention au côté surveillance 
Très attachée à la question des femmes (violence et accès à l’éducation) ; à la question migratoire ; et à la question de l’orientation sexuelle. Mais comme d’habitude, et dans le cadre de son mandat, elle posera des questions sur les droits civils et politiques ; mais également économiques, sociaux et culturels. 
Très intéressée par : l’accès à la justice + justice transitionnelle + abolition de la peine de mort (première femme nommée à la Haute Cour d’Afrique du Sud en 1995 (par Nelson Mandela) ; ancienne juge à la Cour pénale internationale (CPI) ; et Présidente du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). 
Donc nécessairement la question du pourquoi le Maroc n’a pas encore ratifié le traité de Rome se posera ; et s’il envisage de le faire. 
Personnalité : 
Elle a une vision juridique de son mandat, ces arguments et son discours ne seront pas du tout émotionnel ; mais se baseront sur des points légaux … 
elle n’est pas exigeante, à une approche « très fraîche », très personnelle ; aime rire et « faire des blagues ». 
Elle est dans l’approche constructive ; et si elle a des remarques à faire, elle les fera directement. 
Les positions à défendre : 
Le Maroc est un pays jeune ; entre tradition et modernité ; et qui « ose regarder les problèmes en face ». 
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, accompagne et encourage ces progrès. 
Le Maroc a conscience des défis qu’il a à relever (notamment les enfants des rues). 
C’est un des seuls pays de la région (sinon le seul), où l’on peut parler de tout. On peut débattre au Maroc est ça s’est fabuleux (notamment sur la problématique de l’homosexualité, qui lui tient beaucoup à coeur). 
Le Maroc est le seul pays de la région, qui va de l’avant, et qui fait des grands pas (et ceci même économiquement, avec tous les chantiers lancés). 
Il a fait « son printemps arabe », mais de manière « discrète et efficace ». 
Autres informations : 
Le Maghreb : la Haute Commissaire voulait visiter la Libye, mais n’a pas pu pour des raisons sécuritaires. En avril 2011 : visite en Mauritanie. Tunisie : mission d’experts du Haut Commissariat aux droits de l’Homme des Nations Unies, en concertation avec les autorités tunisiennes de transition, « pour aider la Tunisie à avancer sur le chemin de la démocratie » (du 27 janvier au 2 février 2011). Septembre 2012 (3 jours) : visite en Algérie : le Haute Commissaire a interpellé les autorités sur l’intérêt de ratifier 2 principaux traités : le protocole facultatif à la Convention contre la Torture (OP-CAT) ; et la Convention internationale pour la protection de toutes personnes contre les disparitions forcées. Elle a déclaré, qu’en Algérie, « les droits à l’association et à la liberté de réunion sont une source d’inquiétudes ». 
Proposition : utiliser le biais de la 32ème session du Conseil des Ministres des Affaires Etrangères des pays de l’Union du Maghreb Arabe, le 09 mai à Rabat, pour aborder la question de la situation des droits de l’homme des pays du Maghreb et avoir sa perception. Si l’occasion se présente, parler aussi de la situation en Tunisie et en Libye (15 mai 2014 à Rabat : rencontre de M. le Ministre avec le Représentant Spécial du Secrétaire général de l’ONU en Libye, M. Tarek Mitri + entretien, le 09 mai, avec le Ministre des Affaires Etrangères de Tunisie). 
– Faire attention à la traduction.
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