Algérie-Parlement: Les nouveaux députés mi-figue mi-raisin

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Crispés ou ayant des instructions pour éviter toutes déclaration à la presse, bien qu’ils sont élus pour un mandat national et pas seulement pour leurs wilayas qui exigent l’ouverture d’esprit et la communication en tant qu’élu du peuple, des dizaines de députés évitent toutes déclarations pour ce premier jour de l’ouverture des portes de l’Assemblée Populaire Nationale APN.

Composée essentiellement de la nouvelle génération, les nouveaux députés qui sont au nombre de 407 en tout, issu des listes indépendantes principalement et des partis politiques connu sur la scène qui siègent pour la première fois à l’hémicycle, n’ont pas manqué de revenir sur la dynamique du hirak qui a permis un changement politique plus au moins acceptable.

Le député Benslimane du parti El Moustakabel qui a intervenu en premier dans la séance n’a pas tardé à soutenir le plan d’action du gouvernement, sans pour autant apporter la moindre critique qui peut gêner.

Massinissa, député indépendant de Béjaia qui a tenu à présenter ses condoléances aux victimes des feux de forêts de Tizi Ouzou et Béjaia, qui ont enregistré plus de dégâts humains et matériel, a également salué le mouvement hirak qui a permis l’émergence d’une nouvelle classe politique et députation.

Par ailleurs, ce député a failli dans sa promesse avec plusieurs représentants de médias qu’il a boudés de manière volontaire ou involontaire, au lieu de répondre justement sur l’évolution de la situation en kabylie, notamment la question de l’indemnisation des agriculteurs victimes des feux de forêts et autres questions d’actualités politiques.

Plus pertinents ce sont les députés du sud du pays, notamment la wilaya d’El Meghair, Adrar, Illizi et plus, Ghardaïa, Beni Abbas, et plus, qui n’ont pas manqué de soulever la problématique du chômage qui a atteint 26% au minimum, ainsi que les insuffisances flagrantes en matière de prises en charges sanitaires qui sont très loins de répondre aux besoins des patients dans plusieurs établissements.

A titre d’éxemple, le Centre Anti Cancer « CAC » Adrar est dépourvu de tous les moyens nécessaires, a-t-on déploré. Enumérant les manques flagrants aussi bien en termes de disponibilité de spécialistes, de transports sanitaires, de médicaments, d’établissements dignes de leurs noms qui répondent aux exigences dans les meilleures conditions, M. Afif Belaila, député d’Adrar, fait appel au ministre de la santé en personne, Dr Benbouzid, afin de construire une clinique en ophtalmologie à Adrar, l’élargissement de l’établissement de santé d’Adrar qui se trouve dépasser au point de faire des centaines de kilomètres, parfois jusqu’à Bechar pour les besoins des soins sanitaires.

Amar CHEKAR

Algérie62, 13/09/2021

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