Un journal de la DGED a récemment publié un article sur un prétendu communiqué de l’Ambassadeur de Russie à Rabat au sujet de la visite d’une délégation du Front Polisario à Moscou.
Ce journal nous a habitué à ses sorties médiatiques sulfureuses et haineuses qui reflétent le désaroi du Makhzen à chaque fois que le Polisario enregistre des victoires sur la scéne diplomatique.
Il n’y a pas si lontemps, ce même canard a publié un article mensongére au sujet de l’adhésion de la RASD à l’International Socialiste en temps que membres à part entiére. Maintenant, il récidive encore une fois pour semer le doute et la confusion dans l’esprit de ses lecteurs en faisant croire que la Russie est favorable aux théses du Makhzen. Bien que nulle trace de ce communiqué n’a été trouvé sur Internet, nous répondons à ce torchon que la position de la Russie concernant la question du sahara Occidental est claire et ne prête aucun équivoque, à savoir “mise en œuvre de l’objectif initial d’assurer les conditions de base pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément à la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU (la dernière sur ce sujet a été adoptée en avril de l’année courante)”. Ces propos sont ceux du Ministre des Affaires Etrangéres de Russie, Monsieur lavrov, qu’il a tenus lors d’une conférence de presse avec son homologue algérien, le 25 juin 2013 à Moscou et publié par dans son site officiel:
Voici la réponse intégrale de Monsieur Lavrov:
“Vous avez absolument raison, nous avons les positions qui coïncident, et ces coïncidences ne sont pas aléatoires – cela vient de l’unité, de la communauté de vues sur l’ordre mondial, sur les voies de résoudre des problèmes internationaux. Cela s’applique également à la situation autour du Sahara occidental. Le réglement doit être réalisé sur la base des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. Nous nous prononçons toujours pour et nous soutenons pleinement le travail de l’ONU, y compris la mission des bons services et les efforts de l’Envoyé du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental M. Christopher Ross. Bien sûr, nous sommes pour la poursuite des contacts directs entre le Maroc et le Front Polisario pour la mise en œuvre de l’objectif initial d’assurer les conditions de base pour l’auto-détermination des peuples du Sahara occidental, conformément à la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU (la dernière sur ce sujet a été adoptée en avril de l’année courante). Cette dernière n’a nullement ignoré le problème du respect des droits de l’homme, et invite les parties à coopérer avec la communauté internationale pour assurer le respect des droits de l’homme, y compris des mesures appropriées dans les camps de réfugiés. Il s’agit de la position commune du Conseil de sécurité de l’ONU. Je tiens à souligner que le respect des droits de l’homme dans le contexte du problème du Sahara occidental est un élément très important, mais n’est pas une tâche essentielle du point de vue des prérogatives principales du Conseil de sécurité. Il existe des structures spécialisées comme les commissions compétentes de l’Assemblée générale des Nations unies, le Conseil des droits de l’homme qui cherchent à jouer un rôle de premier plan pour assurer le respect des droits de l’homme. Dans le cadre du Conseil de sécurité de l’ONU c’est le maintien de la paix internationale et de la sécurité ainsi que la mise en œuvre des décisions prises par le Conseil. La tâche prioritaire pour le règlement au Sahara occidental est la définition du statut de ce territoire sur la base des solutions existantes. Cependant nous devons respecter les droits de l’homme, ce qui se reflète dans la résolution du Conseil de sécurité du mois d’avril.
Je voudrais également noter que nous apprécions le rôle positif de la Mission de l’ONU pour la tenue d’un référendum au Sahara occidental. Je souligne que le contingent russe de 17 militaires est le plus grand. Notre position reste inchangée, nous nous laisserons guider par elle”.