Le gouvernement marocain n’arrête pas de présenter des gens comme de “nouveaux ralliés” au Maroc venant du Front Polisario. la plupart des citoyens mauritaniens de Nouadhibou où les services secrets de sa majesté sévissent comme un poisson dans l’eau. Quelques-uns sont des sahraouis établis en Mauritanie depuis plus de 20 ans comme c’est le cas de quelqu’un qui a été présenté, il y a une semaine, comme étant un ancien dirigeant du Polisario. Les citoyens de la ville de El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental, racontent qu’il était poursuivi par les douanes mauritaniennes qui l’ont surpris en flagrant délit de contrebande de cigarettes Marlboro. Sa seule échappatoire était sauter à pied derrière le mur de défense marocain et se présenter comme un nouveau rallié. Ainsi, le Maroc est devenu protecteur des contrebandistes en échange d’une déclaration devant les médias fustigeant le Polisario.
Quelques jours après, un autre apparaissait comme le chef de la police du Polisario. Les autorités marocaines convoquèrent tous les journalistes accrédités au pays. L’absence des journalistes espagnols à cette mascarade a rendu le Makhzen fou. Un communiqué de l’appelé SNPM (Syndicat National de la Presse Marocaine) qui exprimait son étonnement de la position collective des journalistes espagnols qui “ont décidé de concert de ne pas assister à cette conférence de presse, laissant ainsi supposer qu’ils agissent dans le cadre d’une cellule commune obéissant à une même ligne politique”.
“Ces journalistes qui montrent un intérêt pour tout ce qui touche de près ou de loin aux développements de la question du Sahara, sont curieusement prompts à publier tout ce qui converge avec leur orientation”, ajoute le communiqué.
Après toute la mouvance organisée dernièrement contre l’Espagne, l’on peut s’attendre à une expulsion du corps journalistique espagnol comme première mesure contre le silence du gouvernement espagnol sur tout le brouhaha monté par le Maroc pour obtenir des concessions de Madrid sur le contentieux du Sahara Occidental. Rappelons que la position espagnole revêt beaucoup de poids aux yeux de la communauté internationale et elle est toujours considérée comme la puissance administratrice du territoire jusqu’à la célébration d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.
Quelques jours après, un autre apparaissait comme le chef de la police du Polisario. Les autorités marocaines convoquèrent tous les journalistes accrédités au pays. L’absence des journalistes espagnols à cette mascarade a rendu le Makhzen fou. Un communiqué de l’appelé SNPM (Syndicat National de la Presse Marocaine) qui exprimait son étonnement de la position collective des journalistes espagnols qui “ont décidé de concert de ne pas assister à cette conférence de presse, laissant ainsi supposer qu’ils agissent dans le cadre d’une cellule commune obéissant à une même ligne politique”.
“Ces journalistes qui montrent un intérêt pour tout ce qui touche de près ou de loin aux développements de la question du Sahara, sont curieusement prompts à publier tout ce qui converge avec leur orientation”, ajoute le communiqué.
Après toute la mouvance organisée dernièrement contre l’Espagne, l’on peut s’attendre à une expulsion du corps journalistique espagnol comme première mesure contre le silence du gouvernement espagnol sur tout le brouhaha monté par le Maroc pour obtenir des concessions de Madrid sur le contentieux du Sahara Occidental. Rappelons que la position espagnole revêt beaucoup de poids aux yeux de la communauté internationale et elle est toujours considérée comme la puissance administratrice du territoire jusqu’à la célébration d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.
Le roi Mohamed VI aimerait que les journalistes se prosternent devant lui comme les sujets sur la photo.
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