Mohammed VI à la croisée des chemins

Etiquettes : Maroc, Mohammed VI, Hassan II,

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Dans les cercles du roi, il y a un courant que Mohammed VI a hérité de son père. Ils font partie des profiteurs de cette monarchie qui est devenue un corps malade avec, à sa tête, un homme malade qui, contrairement à son père, manque d’habilité, de tact et capacité de communication avec les marocains et les puissances étrangères. En dépit de sa qualité de dictateur de premier degré, avec Hassan II, une grande majorité des marocains étaient à l’aise du fait qu’il avait le dernier mot et qu’il gouvernait réellement le pays. Mohammed VI, malgré la cinquantaine de son âge, continue à se comporter comme un adolescent, il aime les voitures, les voyages, la mode hip hop et le business. Cela explique sa tendance à fuir la scène politique et ses multiples voyages de loisirs pour ne pas assumer les activités officielles dont s’occupe son cabinet et les responsables de maintenir le modèle de monarchie dessiné par Hassan II.

Le danger se trouve dans le fait que les marocains pensent que Mohammed VI est le roi du pays et que c’est lui la source de toutes les décisions. Un roi qui passe plus de 200 jours par an à l’étranger et une grande partie de ses week-ends dans son palais en France, comment peut-il gouverner? Il faut pas blâmer Mohammed VI si nous perdons le Sahara, si les dettes du Maroc s’accumulent au point que le FMI dirige sa politique économique, si nous entrons en guerre avec l’Algérie voisine. Le peuple n’a qu’à se blâmer lui-même à cause de son absence parce qu’il ne demande pas des comptes à ses autorités, parce qu’il manque aux rendez-vous des manifestations et révoltes populaires.

Le Mouvement 20 Février est arrivé comme un cadeau du ciel pour arracher la peur que le sanguinaire Hassan II a laissé dans les cœurs des marocains depuis l’indépendance, pour sensibiliser les marocains sur leurs droits et l’étendue de la corruption et la tyrannie supervisées par le palais et ses minables tels que El Himma, El Majidi, les généraux, les conseillers et les leaders des partis de papier.

LIRE AUSSI : 12 palais, 600 voitures, des montres à un million… La fortune de Mohammed VI en 20 ans de règne

Le peuple marocain doit s’interroger sur les prérogatives du roi au Maroc. Il doit arracher le masque du roi, qui est présent par ses photos et absent par son esprit et sa personne, puisqu’il est incapable d’appliquer la réforme démocratique attendue depuis son « historique » discours. Soit il se met du côté du peuple en renonçant à ses prérogatives et il entame, de bonne foi, la réforme du régime, soit il renonce à son poste et il profite des 165 jours restants à l’étranger, parce que le temps presse notre pays paralysé et tous les indicateurs mettent le Maroc au bord du précipice.

Source : Yennayri

Traduction non officielle de Marocleaks

#Maroc #MohammedVI

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