L'enlèvement de deux détenus politiques sahraouis après 48 heures soumis à une détention politique dans la prison locale d’ El-ayoune occupée.

La force d’occupation marocaine a enlevé, de nouveau, deux prisonniers politiques sahraouis de la prison locale d’El-Ayoune / Sahara Occidental occupé, profitant de la quarantaine mondiale associée à l’épidémie de Coronavirus COVID19, où il est interdit aux détenus de bénéficier de leur droit à une visite familiale.

Dans ce contexte, les familles des deux prisonniers politiques sahraouis enlevés, « Ghali Hamdi Albu Baih Bouhalla »( 33 ans) et « Mohamed Nafeh Othman Boutsoufra » (33 ans), ont été surpris par la nouvelle acte d’enlèvement du prison locale susmentionnée vers les prisons locales 01 et 02 à Ait Melloul / Maroc après avoir passé seulement 48 heures dans le premier prison.
Le 15 février 2021, ils ont comparus pour la première fois à distance en utilisant la technologie vidéo devant le tribunal de la première instance à El-Ayoune occupé, suite à la demande de leur commission de défense, l’audition de leur affaire fabriquée sera reportée au 22 février 2021 suite.
Dans le cadre de cette situation délicate, la famille du prisonnier politique sahraoui, « Mohamed Nafeh Othman Boutsoufra » n’a été informé que le 16 février 2021 par un prisonnier que leur fils est transféré dans la prison locale 02 à Ait Melloul / Maroc.
Dans autre sens la famille du prisonnier politique sahraoui « Ghali Hamdi Albu Baih Bouhalla » a ignoré l’endroit où se trouvait leur fils jusqu’au 17 février 2021. le détenu se trouvait finalement dans la prison locale 01 à Ait Melloul / Maroc sans fournir aucune explication sur les raisons de son transfert..
Avec amertume, les deux familles expriment leur crainte à l’avenir de cette mesure arbitraire et de représailles contre la vie, la sûreté et la sécurité de leurs deux fils.
En outre, cette mesure de rétorsion constituera une pression psychologique sur les deux prisonniers politiques sahraouis, qui sont transférés dans une prison située à plus de 650 kilomètres de leur siège de suivi dans le tribunal illégal.
Pendant cette période, ils seront privés de contact avec leur famille et leur défense, qui avait soumis une demande de visite au prison locale d’El-Ayoune pour les écouter et préparer leur procès avant d’être également surpris par leur expulsion et leur distribution dans deux prisons d’une même ville.
La force d’occupation marocaine avait l’habitude de transférer les prisonniers politiques sahraouis et de les expulser de leurs familles dans les villes occupées du Sahara occidental.
Il reste à noter que la force d’occupation marocaine en 01 août 2005, a enlevé 05 défenseurs des droits humains sahraouis de l’intérieur de la prison locale de Laâyoune / Sahara occidental après avoir passé seulement une semaine en détention politique dans cette prison sans procès, cela revient à:
+ L’ancien prisonnier politique sahraoui Ali Salem Tamek , qui a été transféré au prison locale d’Ait Melloul / Maroc.
+ Les anciens prisonniers politiques sahraouis «Ibrahim Noumria», «Hussein Lidri», «Mohamed Al-Moutaoikel» et «Lrabi Messaoud», transférés au complexe pénitentiaire d’Okasha à Casablanca / Maroc.
Laâyoune / Sahara Occidental occupé: 17 février 2021
Le bureau exécutif Collectif des défenseurs Sahraouis des Droits Humains au Sahara Occidental
Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Maroc,

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