En dépit des apparences, les nuits de sommeil du chef de la diplomatie marocaine ne sont pas des plus paisibles. Elles sont hantées par des échecs de grande envergure.
Nasser Bourita a poussé le roi du Maroc à s’asseoir à côté du président sahraoui Brahim Ghali en acceptant d’intégrer l’Union Africaine, sans, pour autant, réaliser les objectifs fixés de cette intégration. Le rêve de voir la RASD expulsée de l’organisation panafricaine est devenu un mirage dans le désert du Sahara Occidental. Au contraire, l’UA est plus que jamais déterminée à défendre le principe du respect des frontières héritées du colonialisme.
D’autre part, le pari joué sur la garantie du lobby sioniste s’est évaporé avec l’éjection de Donald Trump de la Maison Blanche. Si Nasser Bourita a convaincu la cour royal que le tweet de l’ancien président américain allait être suivi par un effet de domino, c’est raté. Ce qui a suivi c’est une grande frustration après la déclaration du responsable du Département d’État révélant que «Joe Biden n’a pas pris de décision concernant la reconnaissance de l’ancien président américain Donald Trump de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental ».
A tout cela s’ajoute le verdict de la Cour Européenne de Justice qui tombera bientôt et qui risque de faire très mal et qui poussera le roi Mohammed VI à offrir Bourita en bouc émissaire et sacrifice expiatoire.
Etiquettes : Maroc, Mohammed VI, Nasser Bourita, diplomatie, Sahara Occidental, Front Polisario, Union Africaine,
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