Maroc: Radi et Stitou jeudi devant la Cour d’appel, jeudi

Maroc: Radi et Stitou jeudi devant la Cour d’appel, jeudi – Le procès en appel s’ouvrira jeudi à Casablanca, au moment où des comités de solidarité organiseront un sit-in appelant à leur libération immédiate

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Le procès en appel des journalistes et militants marocains Omar Radi et Imad Stitou s’ouvrira jeudi à Casablanca, au moment où des comités de solidarité organiseront un sit-in appelant à leur libération immédiate. Poursuivi pour “viol” et “atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat”, le journaliste Omar Radi, 35 ans, a été condamné en juillet dernier à 6 ans de réclusion ferme. Il est en détention préventive depuis juillet 2020. Son confrère Imad Stitou a quant à lui écopé d’un an de prison dont 6 mois avec sursis, pour “complicité de viol”. Le Comité local pour la libération d’Omar Radi et l’ensemble des prisonniers d’opinion ainsi que le Comité de soutien à Soulaiman Raïssouni, Radi et Maati Monjib ont annoncé l’organisation d’un sit-in de solidarité le même jour (jeudi) à 12h30 devant le siège de la Cour d’appel de Casablanca en concomitance avec le début du procès. Il se tiendra sous le slogan “Non à la répression des voix libres, exigeant la démocratie”, “Le journalisme n’est pas un crime”. Selon les organisateurs, “ce sit-in sera l’occasion pour exprimer notre soutien à O mar Radi et Imad Stitou, Soulaiman Raissouni et Noureddine El Aouaj. Les Comités exigent leur libération immédiate afin de leur garantir toutes les conditions d’un procès équitable, surtout après les jugements iniques prononcés en Première instance”. Connu pour son engagement en faveur de la défense des droits humains, Omar Radi a déjà été condamné début 2020 à quatre mois de prison avec sursis pour “outrage à magistrat” après un tweet critiquant un juge. Les peines des deux journalistes ont été assorties d’un dédommagement de 200.000 dirhams (environs 19.000 euros) à la partie civile. Les soutiens d’Omar Radi rappellent régulièrement que “plusieurs journalistes indépendants, militants et politiciens ont été arrêtés, jugés ou emprisonnés pour des accusations douteuses d’agressions sexuelles ces dernières années” au Maroc.

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