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Le Makhzen ne ménage aucun effort afin de maintenir sa domination sur les ressortissants marocains installés sur le sol belge et qui restent néanmoins les esclaves soumis de la monarchie féodale, vassale du sionisme. Notre attention a été attirée par un ancien article daté de février 2010 de Baudouin Loos, journaliste du quotidien belge Le Soir, dans lequel il rapporte différents témoignages où l’on peut lire que le Makhzen s’efforce de récupérer des dizaines d’élus belges issus de l’immigration marocaine, et que la grande majorité de ceux-ci sont régulièrement invités par Rabat, le roitelet du Maroc s’assurant de leur allégeance. Comment s’en étonner, sachant que la pédophilie est très répandue surtout dans l’élite politique belge (voir les affirmations de Laurent Louis au parlement belge) et que le tourisme sexuel se pratique couramment au Maroc ; ces phénomènes sont très liés et constituent les deux facettes de la même médaille.
Pour le député national Ecolo Fouad Lahssaini, «il est dommage que beaucoup d’élus issus de l’immigration n’ont pas envers l’avenir du Maroc une position consistant à promouvoir la démocratie et une économie saine, car le Makhzen, relais du conservatisme et du chauvinisme au Maroc, paralyse le développement et la vision des Lumières. Or, les Marocains ici ou là-bas n’attendent que cela : la démocratie et la transparence». Certaines sources évoquent même l’existence d’une cinquième colonne, puisque la plupart des élus belgo-marocains appartenant aux trois grands partis traditionnels sont loyaux au Makhzen comme, parmi tant d’autres, Abdelrhani Belhaloumi, conseiller communal écolo à Saint-Gilles, Mostafa Ouezekhti, PRL-FDF, et Fouad Ahidar, PS.
Des Belges ont également succombé au chant des sirènes, comme Philippe Moureaux, ténor du Parti socialiste, ministre d’Etat, sénateur et ancien maire socialiste de Molenbeek, commune bruxelloise, époux en secondes noces d’une Belgo-Marocaine de 35 ans sa cadette, et qui a organisé des soirées en faveur de la marocanité du Sahara Occidental financées avec l’argent public. Philippe Moureaux, l’arroseur arrosé, a été éjecté de son fauteuil de bourgmestre, malgré son dévouement au Makhzen et son soutien inconditionnel au Maroc dans le dossier du Sahara Occidental. Retourner sa veste au gré du vent étant dans leur nature, les Marocains ont choisi un autre maître issu du Parti libéral. Dure a été la chute de Philippe Moureaux.
Les propos tenus dans l’article du Soir n’ayant jamais été démentis, la véracité des témoignages s’avère donc le reflet de la réalité. Ainsi, d’après ces éléments, les nombreuses associations marocaines qui pullulent sur le territoire belge, les mosquées, les grands partis traditionnels, les conseils municipaux, les parlements et même le gouvernement sont tous infiltrés par des gens à la solde d’un Etat étranger. L’immigration marocaine en Belgique représentant environ 1 400 000 individus, la plus grande majorité d’entre elle vit dans la crainte du Makhzen qui exerce une pression en permanence. La présence des services secrets marocains en Belgique a d’ailleurs déjà provoqué quelques problèmes à la Sûreté de l’Etat belge dont le chef, Alain Winants, a dû exiger le rappel de trois agents au Maroc en 2008 pour leur «ingérence» et autres «activités hostiles».
Le rapport 2008 de la Sûreté belge signalait que le lobbying pouvait signifier «pousser une communauté à défendre les intérêts de son pays d’origine, parfois au détriment de ceux de son pays d’accueil, l’idée étant de rappeler qu’une communauté doit avant tout allégeance à son pays». L’ambassadeur du Maroc à Bruxelles, Samir Addahre, a déclaré dans un journal belge en septembre 2010 que l’intégrisme a pris pied en Belgique et que des poseurs de bombes s’y sont introduits, et que «dans le cadre d’une action concertée, le Maroc encadre la communauté marocaine de Belgique, en conformité avec les valeurs de tolérance et d’ouverture que nos deux pays partagent», confirmant ainsi l’influence du Maroc sur sa diaspora. Dont acte. Nul besoin d’ailleurs d’être professionnel pour exercer des activités de surveillance, de simples citoyens jouent les indicateurs, comme l’affirment d’autres témoignages qui évoquent le fait que bien des Marocains se portent volontaires par «patriotisme», pour les honneurs, des intérêts commerciaux ou même des petits trafics à protéger.
Un député d’origine marocaine raconte les pressions qu’il a subies lorsqu’il a été invité en 2008 à une conférence dédiée à la position belge sur le Sahara Occidental, et où 90 % du public était composé de perturbateurs. Un caméraman filmait tout ce qui s’y déroulait à l’affût du moindre propos contraire aux intérêts marocains et les propos du député lui ont valu d’être qualifié de traître et de recevoir plus tard des menaces de mort. Il est des sujets qui ne doivent pas être évoqués sous peine d’être insulté, menacé, voire tabassé. Une marche citoyenne de la communauté belgo-marocaine s’est déroulée le 4 novembre 2012 pour peser sur le travail de négociation de Christopher Ross, l’émissaire de l’ONU. On aurait pu penser qu’il s’agissait d’une manifestation spontanée, sauf qu’elle a été organisée en sous-main par l’ambassade du Maroc, qui a pesé de tout son poids pour une présence massive.
L’épouse de l’ambassadeur, Samira Sitaïl, a démarché dans les rues et les commerces pour racoler les gens et les inciter à participer, les mosquées ont pris le relais et une troupe de chanteurs a même été déplacée du Maroc pour animer la manifestation. L’ambassadeur s’est joint à la marche avec divers élus, comme Fouad Ahidar, ainsi que le grand rabbin de la communauté juive en Belgique, Albert Guigui, qui avait été invité. L’ambassadeur, petit pantin aux mains de son roitelet n’a pas hésité à s’attaquer à l’Algérie qui n’a pas riposté en tolérant les propos contre notre pays dans le journal télévisé d’une chaîne publique belge, tout cela parce que nous n’avons pas un pouvoir fort. Le Maroc en profite pour mener campagne inlassablement via ses satellites implantés dans le cœur de Bruxelles, capitale européenne, et tout le territoire belge.
Des questions essentielles se posent donc. Les élus qui ont prêté serment à la Constitution belge ont-ils le droit de prêter allégeance au roi du Maroc ? La Belgique peut-elle tolérer la présence d’élus d’origine marocaine qui soutiennent la politique du Makhzen concernant le dossier du Sahara Occidental, l’un des derniers territoires à décoloniser selon l’ONU ? La Belgique respecte-t-elle le droit international en prenant parti via ces élus contre le peuple sahraoui en faveur de la monarchie du cannabis et de la débauche ?
La Maroc a inondé le territoire belge de cannabis en faisant des enfants belges des débris toxicomanes, la loi du pays tolérant la consommation jusqu’à 3 grammes par personne mais interdisant son commerce et sa distribution. C’est dire l’hypocrisie du régime belge qui permet aux Marocains de diffuser leur venin par le biais du cannabis. Le royaume de Belgique, laxiste, reste une terre promise pour le Makhzen et ses sbires avec la complicité des autorités belges qui ont besoin d’un électorat analphabète et illettré, bref des moutons à tondre qu’elles activent à chaque élection via des milliers d’associations marocaines surnommées ASBL (associations sans but lucratif subsidiées par l’Etat, qui sont en fait des commerces ou des cafés qui ne paient pas les taxes inhérentes à l’activité commerciale), et où le cannabis côtoie les thèses du Makhzen, très bon cocktail pour semer la propagande et maintenir la communauté marocaine dans la soumission totale au roitelet du Maroc.
Mohsen Abdelmoumen, 13/03/2014
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