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Selon le journaliste Georges Malbrunot, les autorités françaises n’ont pas vu d’un bon oeil la visite effectuée en Algérie par le MEDEF au mois de mai dernier.
“En visite fin mai, “le Medef et son patron Geoffroy Roux de Bézieux ont été fraichement accueillis à Alger”, déplorent deux sources françaises”, a écrit Malbrunot dans un twit posté mardi. Pour lui, c’est un “nouveau signe du coup de froid entre Alger et Paris, alors que les positions économiques françaises reculent, face à l’Italie notamment”.
Pour rappel, le MEDEF, conduit par M. Geoffroy Roux de Bézieux, a réalisé une visite d’affaires de deux jours en Algérie, au cours de laquelle, un forum d’affaires Algéro-français a eu lieu à Alger, organisé conjointement avec la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC).
Geoffroy Roux de Bézieux a fait le déplacement accompagné de représentants des compagnies Airbus-Hélicoptère, Alstom, EGIS, Natexis, Renault, Société Générale et Total Energie.
Après des discussions avec le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, les deux parties ont évoqué durant cette rencontre à laquelle a pris part l’ambassadeur français à Alger, François Gouyette, les relations algéro-françaises dans le domaine de l’industrie et les moyens de leur renforcement.
Le partenariat entre les hommes d’affaires des deux pays dans le cadre du nouveau système juridique encadrant l’investissement en Algérie, a été notamment évoqué.
A l’ouverture du forum, M. Sami Agli, en sa qualité de représentant du CAPC mais aussi de la toute nouvelle coordination du patronat , a lancé un appel aux entreprises françaises pour venir investir en Algérie.
«En mon nom et au nom de mes confrères chefs d’entreprises, publiques et privés, nous réitérons notre disponibilité et affirmons notre intérêt à accueillir et à accompagner toutes les entreprises françaises qui souhaitent investir en Algérie», a-t-il déclaré.
Pour le président du mouvement des entreprises de France, Geoffroy Roux de Bézieux «l’Algérie représente un marché potentiel, franchement méconnu en réaffirmant lors d’une conférence de presse tenue conjointement avec son homologue, la volonté des chefs d’entreprises françaises d’investir en Algérie. Néanmoins, Geoffroy Roux de Bézieux soulève quelques réserves . « Nous avons besoin de stabilité fiscale et juridique pour investir ».
« Les entreprises françaises souhaitent et sont prêtes à co-localiser…Le seul bémol, c’est que nous avons besoin de nous inscrire dans la durée et cette durée a besoin d’un cadre législatif clair. Nous avons besoin d’avoir la certitude que quand une loi dit une chose, la loi suivante de l’année d’après ne la changera pas…Je dis cela à la fois pour l’Algérie et la France où n’importe quel autre pays. Nous avons besoin de stabilité législative et fiscale », a-t-il lancé.
Le Forum d’affaires a permis à la partie française de prendre connaissance des nouvelles facilitations introduites par les changements apportés récemment au code des investissements. Il y est fait mention de facilitations et surtout de garanties, au sens plein.
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