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Qatargate, pour les pots-de-vin Panzeri également de la Mauritanie ainsi que du Qatar et du Maroc : Giorgi avoue
La confession de Francesco Giorgi aux procureurs belges. La piste de la Mauritanie apparaît également dans l’enquête de Bruxelles sur le Qatargate, en plus du pays du Golfe et du Maroc.
Pas seulement le Qatar et le Maroc, les deux principaux États impliqués dans le scandale du Qatargate. La Mauritanie a été ajoutée. Il s’agit d’une confession du suspect de 35 ans et partenaire d’Eva Kaili, Francesco Giorgi, qui a décrit en détail aux procureurs ses relations avec le pays africain également. L’enquête, appelée Qatargate pour le pays du Golfe considéré comme le “prince” impliqué dans l’enquête, s’étend maintenant beaucoup plus loin, attirant d’autres possibles députés européens et d’autres États.
Qatargate, pour Panzeri : les pots-de-vin viennent aussi de Mauritanie : l’enquête s’élargit
Le lot de pays ayant eu une relation avec l’ancien député européen Antonio Panzeri s’élargit. Francesco Giorgi, qui s’est entretenu avec le magistrat belge qui suit l’enquête. “Je louais mon appartement à l’ambassadeur et c’était ma contrepartie : 1 500 euros plus 300 de frais. Panzeri a pris 25 000 en liquide. Ils ont également un problème d’image en Mauritanie. Ils ont engagé Panzeri pour obtenir des conseils sur ce qu’il fallait faire. Nous nous sommes rendus à l’ambassade de Mauritanie il y a une semaine et avons rencontré leur ambassadeur et l’ambassadeur saoudien qui voulaient des informations sur ce qui se disait au Parlement européen à propos de leur pays”.
Et les relations de Panzeri avec la Mauritanie semblent aller bien au-delà, puisqu’il avait effectué plusieurs voyages dans le pays africain à partir de 2019 pour présider des conférences. Thème : l’Afrique subsaharienne.
Le scandale du Qatargate s’élargit, après le Qatar la Mauritanie
Si la relation avec le Qatar était plus large et concernait l’image du pays du Golfe à propos de la Coupe du monde au Qatar, celle avec l’État africain représente un problème concernant une éventuelle ingérence dans les institutions et le fait que tout s’est déroulé dans l’ombre. Selon les dernières rumeurs, il y a un médiateur encore inconnu dans cette histoire, que Giorgi a mentionné et surnommé l’Algérien. Ce dernier a proposé en 2019 la création d’une ONG pour avoir un mécanisme apparemment propre dans ces manœuvres et transferts d’argent. Il s’agit de Fight Impunity, financé par la Human Right Foundation.
21 décembre 2022
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