Tags : Maroc-Qatargate, Parlement Européen, corruption, Hakan Camuz, Erdogan, Antonio Panzeri, Francesco Giorgi,
-Dans les papiers d’une enquête bolognaise, la preuve de relations directes entre le fils du sultan et le turc Hakan Camuz, l’homme qui effectuait des versements à la société d’Antonio Panzeri et de Francesco Giorgi, Necmeddin Bilal a vécu en Italie entre 2015 et 2016. L’imbrication des relations avec les politiques, les journalistes et les industriels.
– Détails financiers et bancaires de Bilal de l’enquête de Milan : pas de dépenses folles et quelques dettes. Mais les rapports motrent les relations avec les grands noms de la politique, du journalisme et de l’industrie de la mère patrie.
Le scandale du Qatargate continue de faire rage et des nouvelles importantes émergent concernant les enquêtes en cours . D’une enquête du procureur de Bologne, apparaissent les papiers qui prouvent – lit-on dans La Verità – les relations directes entre le fils du président turc Erdogan et son compatriote Hakan Camuz , l’homme chargé d’effectuer les paiements à la société d’Antonio Panzeri et Francesco Giorgi. L’imbrication des relations avec les politiques, les journalistes et les industriels se révèle de plus en plus au grand jour. Les détails financiers ressortent de l’enquête milanaise et les comptes bancaires du fils du sultan Bilal. La société Equality de l’ancien parlementaire et de son assistante aurait déjà collecté 200 mille euros entre 2018 et 2019, argent provenant d’une autre société turque. Le flux d’argent aurait alors changé de cap, l’argent venant ensuite de Londres vers Milan.
Pour citer Hakan pour la première fois – poursuit La Verità – c’était Giorgi, qui avait dit aux magistrats belges qu’un homme qui travaillait au ministère du Travail du Qatar, d’où provenaient les pots-de-vin, l’aurait mis en contact en Turquie avec une personne “d’origine palestinienne”, qui a conseillé à l’ancien assistant de Panzeri de “contacter Hakan et sa société en Angleterre”. Camuz entre le 22 et le 23 juin 2022, six mois avant l’explosion du Qatargate, avait été repéré à l’aéroport de Linate lors d’un court voyage. La piste turque est considérée comme très intéressante par les enquêteurs italiens et pourrait ouvrir de nouveaux scénarios, impliquant également d’autres pays dans le scandale.
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