Issad Rebrab, l’homme le plus riche d’Algérie

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L’Algérie, le plus grand pays d’Afrique du Nord, possède d’abondantes ressources naturelles et joue un rôle vital sur le marché mondial de l’énergie en tant que grand exportateur d’hydrocarbures.

Avec une population de plus de 44 millions d’habitants, l’économie du pays a été alimentée par son secteur énergétique florissant.

Cependant, alors que l’Algérie cherche à diversifier son économie et à relever des défis tels que le chômage des jeunes et à attirer des investissements étrangers, les projecteurs sont braqués sur le magnat des affaires Issad Rebrab, l’entrepreneur visionnaire derrière la plus grande entreprise privée d’Algérie, Cevital.

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Le parcours d’Isaad Rebrab
L’homme le plus riche d’Algérie, Issad Rebrab est l’un des hommes les plus riches d’Afrique avec une valeur nette de 4,6 milliards de dollars au moment du reportage.

Sa valeur nette est un produit de son conglomérat, Cevital, l’une des plus grandes raffineries de sucre au monde. Rebrab partage ce modèle commercial commun avec l’homme le plus riche du Nigeria, Aliko Dangote, qui possède également l’une des plus grandes raffineries de sucre d’Afrique sub-haranaise.

Né en 1944 en Algérie, l’ascension d’Issad Rebrab de ses modestes débuts à l’homme le plus riche d’Algérie témoigne de son dévouement inébranlable et de son sens de l’entrepreneuriat.

Avec une passion profondément enracinée pour les affaires, Rebrab a fondé Cevital en 1998, un conglomérat qui s’est depuis imposé comme une puissance dans le paysage industriel algérien.

Un magnat de la raffinerie de sucre :

Au cœur de l’empire commercial de Rebrab se trouve l’une des plus grandes raffineries de sucre au monde, détenue par Cevital. La sucrerie Cevital, située à Béjaïa en Algérie, est devenue une pierre angulaire du paysage économique national.

Avec une capacité de production annuelle impressionnante de 2 millions de tonnes, la raffinerie est un phare d’autosuffisance pour l’industrie sucrière algérienne.

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Semblable au nigérian Aliko Dangote, qui possède également une importante raffinerie de sucre en Afrique subsaharienne, la vision et les investissements stratégiques de Rebrab ont transformé le secteur sucrier algérien, réduisant considérablement la dépendance du pays aux importations et créant des milliers d’opportunités d’emploi.

La carrière d’Issad Rebrab a commencé en 1971 lorsqu’un de ses clients a présenté une proposition alléchante – une opportunité d’investir dans une entreprise de construction métallurgique, Sotecom.

Reconnaissant le potentiel de croissance, Rebrab a saisi l’occasion et a acquis 20 % des actions de la société. Fort de ce premier succès, il crée Profilor en 1975 et Metal Sider en 1988, s’affirmant ainsi dans la sidérurgie.

Cependant, en 1995, un événement tragique a porté un coup aux entreprises de Rebrab lorsque ses installations principales ont été victimes d’une attaque terroriste.

Comprenant les risques associés à la poursuite de ses activités commerciales en Algérie, il a pris la difficile décision de quitter le pays.

Néanmoins, l’esprit indomptable de Rebrab le ramène en Algérie en 1998 avec un projet audacieux de créer Cevital, un conglomérat spécialisé dans les affaires agricoles.

Au fil du temps, Cevital est devenue la plus grande entreprise privée algérienne, atteignant des sommets sans précédent dans le paysage des affaires du pays.

En 2016, Rebrab a fait une incursion remarquée dans le secteur des médias en rachetant le groupe de médias El Khabar pour 45 millions de dollars.

Il s’agit de son deuxième investissement médiatique, après avoir été propriétaire du quotidien franco-algérien Liberté. Cependant, en avril 2022, Rebrab a également fermé le journal.

Les problèmes juridiques d’Isaad Rebrab
Le voyage de Rebrab, bien que rempli de réalisations, a également rencontré des défis juridiques.

Le 22 avril 2019, il est incarcéré à la prison d’El Harrach suite à son arrestation dans le cadre d’une enquête pour corruption.

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Après une période de garde à vue qui a dépassé sa peine finale, Rebrab a été libéré le 1er janvier 2020, après avoir été condamné à six mois pour des infractions fiscales, bancaires et douanières.

Au cours de plus de cinq décennies, l’aventure d’Issad Rebrab dans le monde des affaires a été caractérisée par la résilience, l’innovation et la croissance continue. En juillet 2022, il a nommé son fils, Malik, au poste de PDG, garantissant ainsi la pérennité de ses prouesses commerciales.

En attendant, il est important de noter que, depuis le 27 mai 2023, une décision de justice a interdit à Issad Rebrad de se livrer à toute autre activité commerciale.

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